Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Denise Fampou : la Mairie de Douala 2ème au coeur d'une nouvelle polémique

Denise Tchaptet Fampou Douala2 La polémique enfle autour de la Mairie de Douala 2ème

Tue, 26 Mar 2024 Source: www.camerounweb.com

La polémique enfle autour de la Mairie de Douala 2ème, dirigée par Denise Fampou, suite à son refus de dédommager deux Groupements d'Intérêt Communautaire (GIC) après la résiliation unilatérale d'un contrat et la destruction du marché Nkolouloun, construit sous investissement privé il y a plusieurs années.

Selon les informations de Boris Bertolt, le marché Nkolouloun, un des premiers marchés de sauveteur au Cameroun, avait été érigé grâce aux investissements des GIC ACSAM et ASCOVENM. Une convention de gestion avait été conclue avec la communauté urbaine de Douala pour une durée de 20 ans, s'étendant jusqu'en 2022.

Cependant, après 12 ans de gestion, la Mairie de Douala 2ème a décidé de résilier unilatéralement le contrat, malgré les clauses prévoyant un dédommagement en cas de résiliation anticipée.

Suite à cette résiliation contestée, les responsables des GIC se sont tournés vers le tribunal administratif, qui a statué en leur faveur. La décision du tribunal a clairement ordonné à la mairie de procéder au dédommagement des deux GIC, tout en soulignant l'obligation de la mairie de prélever les impôts.

Cependant, même après cette décision judiciaire, les GIC n'ont toujours pas reçu de dédommagement de la part de la mairie. Pire encore, la destruction du marché a été effectuée sans même que les responsables des GIC ne soient notifiés.

Dix ans après la destruction du marché, les commerçants membres des GIC attendent toujours une juste compensation pour les préjudices subis. Cette situation suscite l'indignation et soulève des questions sur la gestion municipale et le respect des accords contractuels dans la ville de Douala 2ème. La transparence et l'équité doivent prévaloir pour garantir la confiance des citoyens dans les institutions locales.

Source: www.camerounweb.com