Les accusations portées par sa sœur cadette pourraient constituer une sérieuse hypothèque à sa candidature.
Sous d’autres cieux, cette affaire serait du plus mauvais effet pour Akere T. Muna. Candidat déclaré du Mouvement Now à la présidentielle d’octobre prochain, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Camerounais est à pied d’œuvre depuis plusieurs mois déjà. Il peaufine sa stratégie, recrute opérateurs politiques et communicants d’ici et d’ailleurs dans l’espoir d’être celui par qui l’alternance pourrait arriver au sommet de l’Etat.
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Pour montrer qu’il a une stature de présidentiable, Akere T. Muna recourt à un lobbying tous azimuts, n’hésite pas à s’afficher avec d’anciens ou actuels chefs d’Etat comme Olusegun Obasanjo du Nigeria et ThaboMbeki d’Afrique du Sud ou Paul Kagame du Rwanda et Nana Akufo-Addo du Ghana. En somme, il a tout d’un candidat sérieux.
Mais qui risque de ruiner son ambition si jamais la justice établit qu’il a trafiqué un jugement d’hérédité pour régler la succession de leur père ou usé de tromperie envers un ayantdroit. En effet, Ama Tutu Muna, la cadette de la famille Muna, le soupçonne d’avoir obtenu un jugement d’hérédité à son insu, lequel aurait ensuite permis de reverser tout le patrimoine familial dans la fondation éponyme alors que celle-ci n’a pas à ses yeux une existence juridique. Ce qui, dans un pays normal, serait alors suicidaire pour un candidat à la magistrature suprême.
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