Paul Biya
Dans une déclaration fracassante, Marlène Emvoutou, ancienne candidate à la présidence de la Fécafoot, a affirmé que Cabral Libii serait le prochain chef d'État du Cameroun, même si cela devait se réaliser par la force. Ces propos ont été tenus en marge de la victoire de Diomaye Faye au premier tour de l'élection présidentielle, qui s'est déroulée dimanche dernier.
Dans son intervention, Marlène Emvoutou a comparé la situation politique actuelle au Cameroun avec celle du Sénégal, soulignant le contraste entre la réélection d'un président âgé de 92 ans au Cameroun et l'élection d'un jeune de 44 ans à la tête du Sénégal.
Elle a également mis en lumière le fait que le Sénégal, tout comme le Cameroun, a obtenu son indépendance en 1960, mais qu'il en est à son cinquième président en 2024, ce qui souligne, selon elle, la nécessité d'un renouveau politique au Cameroun.
Marlène Emvoutou a clairement exprimé sa conviction que Cabral Libii, malgré les obstacles, serait élu président en 2025, et elle a même laissé entendre qu'il pourrait atteindre cet objectif par la force si nécessaire.
"Si Cabral Libii croit qu'il va perdre les élections en 2025, c'est son problème. Même par la force, il sera président. Trop c'est trop", a-t-elle déclaré, exprimant ainsi sa détermination à voir un changement radical dans la direction politique du pays.
Ces propos audacieux de Marlène Emvoutou reflètent les tensions politiques grandissantes et les aspirations à un renouveau démocratique au Cameroun. Ils soulèvent également des questions sur l'avenir politique du pays et la volonté du peuple camerounais de prendre en main son destin.
