C’est une cargaison de près de 10 000 tonnes, soit 200 000 sacs de riz, importés par la société Sonam, qui a accosté au port de Douala en provenance de la Thailande, à bord du navire Seaster Endurance le 05 avril 2014.
Encore une cargaison de riz impropre à la consommation repérée au port autonome de Douala. Un coup de filet, de l’Organisation des droits de l’homme et de la protection du Citoyen (ODHPC). Sur cet autre coup, les autorités de la ville sont immédiatement saisies, en l’occurrence, le président de Tribunal de Grande Instance.
Comment est ce que le Seaster Endurance a été autorisé à débarqué au Port de Douala, alors même que le dit navire aurait été refoulé du Nigéria voisin pour transport illégal de marchandises de qualité douteuse ?
Le riz découvert a bord de ce navire serait impropre à la consommation, assure Raoul Nasser Kemajou, pour qui, les agents de l’Etat se seraient encore fait remarquer par le laxisme et l’inertie qui les caractérisent.
Selon les enquêtes menées par l’ODHPC, c’est depuis le 05 avril 2014, que le navire Seaster Endurance a accosté au port de Douala. Avec à son bord une cargaison de mauvaise qualité.
Le riz transporté par ce navire en provenance de la Thailande, serait de qualité douteuse est impropre à la consommation. Etant donné, que ladite cargaison destinée dans un premier temps au Nigeria voisin sera refoulée par les autorités de ce pays, avant d’accoster au port de Douala.
En outre, il ressort que, le bateau qui aurait mis plusieurs mois en mer, sans que la société importatrice de ladite cargaison ait fourni les documents exigibles par les services phytosanitaires du port de Douala.
En l’occurrence, la facture commerciale d’origine, le certificat phytosanitaire d’origine, la déclaration d’importation, le prélèvement d’échantillonnage pour analyse etc…
Toutes choses qui vont amené Raoul Nasser Kemajou, coordonateur général de l’ODHPC a exigé l’ouverture d’une enquête. Pour qui, si une partie de la cargaison avait été débarquée au Nigéria, comme l’auraient déclaré les mis en cause, le tonnage ne serait pas resté le même. A savoir c'est-à-dire 10 000 tonnes, du Nigéria au Cameroun.
Si du côté des services phytosanitaires du port de Douala, on affirme , que le riz a bel et bien été examinée dans un laboratoire de la place, l’ODHPC, pense, qu’ un prélèvement d’échantillonnage est nécessaire pour une expertise, dans les laboratoires agrées près de la Cour d’Appel du Littoral.
Tant il est vrai, que l’autorisation du déchargement du riz sur le territoire camerounais, obéit à de nombreuses règles de sécurité.