10 jeunes présumés séparatistes arrêtés à Douala : la DGRE et la SEMIL accusées

• Les jeunes ont été arrêtés au quartier Bonaberi à Douala

• Ils sont soupçonnés d'être des ambaboys

• Leurs familles sont sans nouvelles d'eux depuis plusieurs hier

D'après des informations publiées il y a quelques heures par le journaliste politique en exile, Michel Biem Tong, les 10 jeunes seraient entre les mains de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) et de la Sécurité militaire (SEMIL).

Le journaliste qui vient de publier une alerte, craint que ces 10 jeunes qu'il présente comme des anglophones vivant à Bonaberi soient exécutés. Ce que bien sûr nous ne pouvons pas confirmer pour le moment.

"De sources dignes de foi, des agents du commissaire Eko Eko Maxime, directeur de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) ont procédé ce jeudi 3 février 2022 à l'enlèvement de près d'une dizaine de jeunes anglophones au quartier Bonaberi à Douala, au lieu-dit Mabanda. Les infortunés, à en croire nos sources, ont été mis à la disposition de la Division de la Sécurité Militaire (SEMIL) antenne du Littoral… Il s'agit de jeunes gens soupçonnés d'être des anciens combattants indépendantistes", écrit le journaliste.

Il y a quelques heures, la SEMIL a procédé à l'interpellation du journaliste Jean Marie Watonsi.

Le journaliste Jean Marie Watonsi venu couvrir la CAN 2021 dans son pays au Camerounais a été interpellé par les éléments de la Sécurité Militaire. Sur instruction du Colonel Emile Bamkoui, son passeport a été saisi et un nouveau rendez-vous lui est donné.

Si officiellement Jean Marie Watonsi est interpellé pour "identification", ses ennuis avec les forces de l’ordre pourraient bien avoir un lien avec ses activités politiques.

En effet l’homme de média est également un cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun du côté des USA.

"Homme au caractère trempé ce journaliste sportif avait pris le chemin de l'exil aen 1994. Depuis le 16 juillet 2020, Jean Marie Watonsi a été nommé

Coordonnateur Communication pour la Fédération MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) des USA", rapporte les confrères de Camer.be.