Un activiste milite pour que la justice soit faite au pays. À chaque fois qu'un problème survient, il en parle, dénonce, propose des pistes de solution, etc. Cette fois-ci, il ne comprend pas pourquoi les autorités policières accordent plus d'importance à l'affaire de la dame qui a uriné dans la nourriture qui est vendue dans le restaurant.
Dans une de ses publications, il persiste et signe : « Entre-temps, on vient de découvrir plus d'une dizaine de restes humains à Edéa dans un chantier présenté comme appartenant à une autorité sécuritaire, mais personne n'en parle ».
Le lanceur d'alerte s'étonne que personne ne se sente offusquée par cette découverte macabre. Et justement, fait-il bien de le souligner, « la presse en parle peu ».
Parallèlement, « c'est cette dame vendeuse d'okok qui est plus intéressante pour les médias et la population. J'imagine que l'okok à la saveur de la pisse est plus choquant que les morts retrouvés ».
N'est-ce pas ? Demande-t-il dans son état pas très placide. « Vous faites à qui ? On part faire le show avec la dame okok au moment même où l'affaire du charnier humain est découvert et vous ne réfléchissez pas ? », lit-on également sur sa page.
En effet, « ça sent la manipulation et la diversion. On utilise un fait pour noyer un fait plus gravissime encore dans lequel est citée une personnalité sécuritaire sans oublier que cela permet de divertir la population ».
Donc, la théorie de Zang est que le Colonel Joël Emile Bamkoui, l'autorité citée dans l'affaire des cadavres découverts, serait entré en jeu en se signalant avec son plan d'étouffement de l'affaire. Justement, on attendait beaucoup sa réaction et tous les regards étaient orientés vers lui. Néanmoins, la parole ou la conviction de Zang n'est pas incontestable.