Elle interpelle le Premier Ministre sur l’urgence de procéder au relèvement du salaire minimum à 80.000 FCFA, à l’institution d’un journal d’information sur les ouvertures de postes dans les sociétés publiques et parapubliques, et une large publicité à cet effet, à la généralisation effective de la sécurité sociale…
A l’occasion de la célébration de la 131e édition de la fête du Travail ce 1er mai, la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination plaide pour des mesures urgentes pour les conditions de travail et d’accès non discriminatoire au travail au Cameroun.
Dans une lettre adressée au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Philémon Yang, la Commission propose la fixation du niveau de salaire du fonctionnaire-cadre débutant à 250.000 FCFA et l’agent de maîtrise à 150.000 FCFA.
Sur les niveaux de salaire proposés, «il n’y a aucun doute que l’État peut payer, à condition de nettoyer le fichier solde des fraudeurs, de rationaliser ses dépenses de carburant, d’achat et d’entretien de grosses cylindrées pour des fonctionnaires qui en plus, piquent dans les caisses et se livrent à la concurrence déloyale en utilisant leurs bureaux pour soumissionner à des marchés fictifs initiés par leurs propres soins, souvent au nom des épouses, d’amis ou de comparses connus», estime l’organisation. Ci-dessous, l’intégralité de la lettre adressée au Premier Ministre: