Deux élèves ont trouvé la mort la semaine dernière lors des épreuves sportives de l’examen du BEPC.
Deux nouveaux drames lors des épreuves sportives des examens officiels au Cameroun. L’Œil du Sahel du 18 avril fait savoir que deux élèves de classe de 3ème sont décédés la semaine dernière alors qu’ils faisaient le sport du Brevet d’Études et Premier Cycle (BEPC).
Les deux sont morts le 15 avril. Le premier, Luc Pacôme Fotsing était élève au Lycée Bilingue de Ngaoundéré. Comme ses camarades, il était venu cette matinée du vendredi pour passer les épreuves sportives de l’examen qui avaient lieu au stade du Collège Mazenod.
A en croire un de ses camarades, «Il a bien fait la course de résistance où il est d’ailleurs sorti premier. C’est à son arrivée qu’il s’est écroulé et s’est mis à suffoquer. On l’a rapidement transporté à l’hôpital régional de Ngaoundéré sur la moto d’un enseignant. Lorsqu’ils sont arrivés, le médecin a déclaré qu’il était déjà mort».
Descendus sur le terrain, les délégués régionaux des Enseignements Secondaires et des Sports ont ajourné la suite des épreuves qui ont eu lieu 24 heures plus tard. Malheureusement, ce même jour, un autre élève trouvait la mort à Garoua. Le jeune Belibi, lui était élève au Lycée Nassarao dans la capitale régionale du Nord. Il est «passé de vie à trépas au cours des épreuves sportives du BEPC.
En se lançant sur un mètre au saut en hauteur, la victime s’est brisé la nuque en atterrissant sur le tapis. Le voyant raide, ses camarades croient d’abord à une farce. Le jeune Belibi ne bougeant plus, c’est un encadreur qui donne l’alerte et essaye de le réanimer. En vain. Sur le chemin de l’hôpital régional de Garoua, l’élève décède malheureusement», relate le bihebdomadaire.
Des drames qui vont relancer le débat sur les dispositions prises lors des épreuves sportives des examens officiels. Dans la majorité des établissements, les élèves font des exercices physiques sans dispositif médical.