• Les prisonniers étaient impliqués dans une affaire dans le NOSO
• Il s’agit de 2 employés de MSF
• On leur reproche d’avoir pris en charge un sécessionniste blessé par balle
Deux prisonniers au Cameroun ont recouvré la liberté après plus de 4 mois passés en détention à la prison de Buea. Il s’agit de deux employés de l’organisation “Médecins sans frontières“.
Incarcérés vers la fin du mois de décembre 2021, ils ont été provisoirement libérés, jeudi 19 mai 2022 au retour de Paul Biya. Il leur avait été reproché d’avoir pris en charge, dans leur ambulance, à Kumba, dans le sud-ouest, un sécessionniste blessé par balle.
L’Organisation non gouvernement se dit soulagée de voir ses deux employés « retrouver leur liberté et retourner auprès de leur famille. » Un communiqué a été rendu public à cet effet.
Cameroun : deux employés MSF provisoirement libérés de prison dans le sud-ouest
Jeudi 19 mai, nos collègues Marguerite et Ashu ont été provisoirement libérés de la prison de Buea, dans le sud-ouest du Cameroun. Ils avaient été arrêtés le 27 décembre 2021, lors du transfert en ambulance d’un patient blessé, dans cette région en proie à des violences entre groupes séparatistes armés et forces de sécurité gouvernementales. Nous sommes soulagés qu’ils aient pu retrouver leur liberté et retourner auprès de leur famille.
Nous espérons que cette liberté sera définitive et que les procédures judiciaires en cours les disculperont totalement de tout acte répréhensible. Nous réitérons qu’à tout moment nos collègues ont suivi les procédures de fonctionnement et de notification établies avec les autorités pour le transfert de ce patient, le 26 décembre dernier.
Deux autres collègues, arrêtés les 19 et 20 janvier, sont encore en détention et nous espérons une résolution similaire. Nous sommes également convaincus de la légalité des tâches qu’ils ont accomplies pour l’organisation médicale.
MSF et l’ensemble de son personnel sont guidés par l’éthique médicale et les principes d’impartialité, d’indépendance et de neutralité.
Nous apprécions le soutien de tous ceux et celles qui ont contribué à la libération de nos collègues. MSF reste disponible pour poursuivre le dialogue avec les autorités afin de résoudre cette situation au plus vite, en vue de pouvoir reprendre nos activités médico-humanitaires.