20 mai à Bamenda: des jeunes ont été payés pour défiler

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Mon, 22 May 2017 Source: cameroonweb.com

La célébration du 20 mai à Bamenda était un simple drame. Une machination du régime Biya pour redorer son image dans cette localité délaissée selon l’opposition anglophone qui a boycotté la célébration de l’Unité nationale.

Selon les témoignages des habitants de Bamenda, le gouverneur a embauché des voyous de la région de l'Ouest, y compris les militaires et quelques étudiants francophones pour organiser la marche à la tribune Grand Bamenda, apprend-t-on du site Cameroon-concord.

Une information que tente en vain de nier Atanga Nji, l'homme qu’on surnomme «le joker de Biya », l’un des fidèles du régime Biya. Il a déclaré aux journalistes de la CRTV, que tous les anglophones regrettent aujourd'hui de s'être permis d'être manipulés par des terroristes, des individus égoïstes de la diaspora, dont le seul but est de diviser le Cameroun et le président Biya.

Le fils de la région du Nord-Ouest, afin de faire plaisir à son maître, a déclaré qu’environ cinq mille militants du parti au pouvoir RDPC ont marché à Bamenda pour commémorer la fête de l'unité nationale et que la célébration de cette année ne peut être comparée aux éditions précédentes en raison de la sortie massive, révèle le site Cameroon-concord.

Une sortie qui n’est pas du gôut des populations qui continuent d’affirmer que ce ne sont pas les fils de Bamenda qui ont marché ce 20 mai au Grand Bamenda.

« Pourquoi un boycott de cette fête alors qu’il fut un temps, il y a avait eu des manifestations à Bamenda, des villes mortes ont été observées,» a déclaré Atanga qui rame à contre-courant.

Pire, le « joker de Biya » avance que la plupart des anglophones sont d’avis avec lui qu’il n’y a aucun problème anglophone. Toutes ces agitations selon lui de l’opposition anglophone, des avocats et enseignants ne servent qu’à une fin, déstabiliser le Cameroun.

D’après le site Cameroon-concord, Atanga Nji, occupe des fonctions spéciales à la présidence, un poste égal à celui d'un garçon de courses a été la première personne à s'adresser aux médias lors du déclenchement de la crise anglophone pour dénoncer toutes les allégations contre la marginalisation des anglophones au Cameroun.

Source: cameroonweb.com