Pour passer de très bons moments en compagnie du couple présidentiel Chantal et Paul Biya au Boulevard du 20 mai et au Palais de l’Unité à Yaoundé, certaines personnes n’hésitent pas à prendre des risques.
Le programme officiel des festivités du 20 mai 2017 entamé hier vendredi 19 mai, sera bouclé ce samedi. Une ultime journée articulée autour de deux grands rendez-vous : le défilé civil et militaire à partir de 10h15 au Boulevard du 20 mai à Yaoundé et la réception au Palais de l’Unité à partir de 16h.
Parmi les personnalités invitées à ces rendez-vous placés sous la présidence de Paul Biya, le Chef de l’Etat, il y a Christophe Bobiokono, journaliste, membre du Conseil national de la communication (Cnc) et rapporteur de la sous-commission des droits civils et politique de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl).
Mais, le carton d’invitation de notre confrère a été détourné entre le Cabinet civil de la présidence de la République et la Commission nationale des droits de l’homme.
«Je devrais disposer du carton d'invitation N°833 pour la fête nationale de cette année. Ce carton a disparu entre le Cabinet civil de la présidence de la République qui l'a émis et la Commission nationale des Droits de l'Homme où il est supposé avoir été déposé pour acheminement vers son destinataire. Compte tenu du contexte, je décline dès à présent toute responsabilité sur une quelconque utilisation malveillante qui pourrait être faite de ce carton» a alerté Christophe Bobiokono. Contacté par Cameroon-info.net, celui qui est par ailleurs Directeur de publication de l’hebdomadaire Kalara, a bien voulu relever les détails suivants.
« J'ai été appelé lundi (15 mai 2017, ndlr) par le secrétariat du président du CNC qui m'a informé que les cartons d'invitation des Membres du Conseil résident à Yaoundé avaient été déposés par le Cabinet civil de la PRC et qu'il manquait le mien. J'ai été informé par le même coup de fil que des informations avaient été recueillies auprès du Cabinet civil au sujet de la situation.
Et ces informations faisaient état de ce que mon invitation a plutôt été acheminée à la Commission nationale des Droits de l'Homme et des Libertés. Jeudi matin, n'ayant reçu aucun message de la Commission, j'ai appelé pour savoir si mon carton était disponible. Le service du courrier a dit que les cartons des membres de la Commission étaient arrivés mais qu'il n'y avait aucune enveloppe en mon nom.
J'ai appelé une connaissance à la Présidence de la République qui s'est renseignée et m'a dit que l'information donnée par le secrétariat du CNC était bonne. J'ai eu par la même occasion le numéro du carton d'invitation que je n'ai pas reçu.»
Habitué du palais présidentiel de Yaoundé, Christophe Bobiokono ne tient pas forcement à y retourner. Mais, il convient de bien prendre garde dès lors que le carton d’invitation numéro 833 est en circulation.