200 futurs chercheurs d’emploi étaient à une journée d’information organisée samedi par le député Elise Pokossy Doumbe.
Dans la salle du centre de jeunesse de la Cité Sic de Bassa, la matinée d’informations et d’échanges que des experts de l’emploi animaient a surtout appris aux jeunes à comprendre l’environnement du travail au Cameroun, et se préparer en conséquence. Du point de vue de l’élue, en effet, la question est d’importance et il est préférable de faire savoir. Dès le plus jeune âge d’ailleurs, selon le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, les choix éducatifs devraient penser à la future occupation de l’enfant qui va à l’école.
Car, avec un taux de scolarisation qui avoisine les 90%, une population jeune (70%) dont 75.000 représentants arrivent annuellement sur le marché du travail depuis 2009, le Cameroun a besoin de créer massivement des emplois. Le problème vient cependant de ce que l’école jusqu’à l’université ne fabrique pas les compétences que l’économie-recherche. De fil en aiguille, la question du travail devient un casse-tête et pousse les chercheurs à se débrouiller dans l’informel (90%) pour échapper au chômage qui frappe quelque 40% des jeunes.
Le tableau plutôt bien maîtrisé par les spécialistes invités à la journée d’information commande dès lors que les jeunes sachent dès le collège qu’il convient, avec leurs parents, de choisir une filière d’études ou d’apprentissage qui offre quelque chance de trouver ou de créer son propre emploi.
Les différents programmes créés par le gouvernement pour guider leur choix, accompagner leur transition du secteur informel vers le formel, connaître les besoins du marché ou se lancer dans la création de Pme leur ont été présentés. Et pour ceux qui sont déjà organisés (la plupart des jeunes étant venus d’associations locales ou du proche campus de l’université), aux écoles du voisinage, du matériel d’hygiène, d’organisation du travail et d’éducation a été remis par l’élue au parlement.