Une convention de financement a été signée à Yaoundé entre la Commission des Forêts d’Afrique centrale et l’Agence française de développement.
Appuyer les pays du Bassin du Congo pour faire émerger une position commune à défendre lors de leur participation à la COP 21, et faire connaitre le rôle des forêts d’Afrique centrale dans la régulation des changements climatiques, en particulier via le mécanisme de Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+).
Voilà l’objectif de la convention de financement signé vendredi dernier entre la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), représentée par son secrétaire exécutif, Raymond Mbitikon ; l’Agence française de développement représentée par Hervé Conan et l’ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon. Montant de l’appui, 295 millions de F (450 000 €).
De façon plus concrète, cette subvention vise à l’élaboration de publications sur la contribution des forêts du bassin du Congo à la lutte contre les changements climatiques ; à l’organisation une conférence politique sur l’adoption d’une position des pays membres de la COMIFAC en vue de la COP 21(Conférence des parties de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques), qui se tiendra à Paris en décembre 2015 et à l’appui de la Commission pour sa participation à cette conférence.
Et au terme de ladite conférence, est attendue l’adoption d’un accord international applicable à partir de 2020, comprenant entre autres des engagements nationaux en faveur d’un développement sobre en carbone, des règles communes pour garantir la transparence des engagements et des instruments de coopération permettant notamment d’organiser les transferts financiers et de technologies vers les pays demandeurs.
Or, le rôle des forêts du bassin du Congo dans la régulation des changements climatiques n’est plus à démontrer aujourd’hui.
