CamerounWeb vous le rapportait. Les officiers de la gendarmerie nationale enquête actuellement à l’ENAM. Ils sont sur le point de démasquer un vaste réseau de vente de place aux examens. Selon le site d’information Camer.be, certains parents déboursent 30 millions FCFA pour assurer une place à leur progéniture.
L’information est confirmée par le lanceur d’alerte Bertolt Boris qui révèle l’identité du cerveau de la bande. Il s’agit d’un haut cadre de l’ENAM. « L’un des cerveaux de la vente des places au Concours de l’ENAM s’appelle : Fabrice NDONGO, sous directeur des examens et concours. Son cachet : au moins 30 millions Fcfa. Il se vante même de prendre l’argent y compris aux officiers de l’armée », a-t-il publié sur sa page Facebook.
Retour sur les faits qui ont discrédité l’ENAM
Cette situation a jeté du discrédit sur les conditions d’examination de cette institution
Parmi les 283 candidats admis au concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) cette année, un nom a retenu l’attention du public. Celui de Ndjomo Milsaints Claude, un candidat décédé décédé avant les épreuves orales. Cette situation a jeté du discrédit sur les conditions d’examination de cette institution qui forme l’élite gouvernante du pays.
Notre confrère du site d'information lequatrièmepouvoir.com, Paul Chouta, nous a permis, à travers la publication de son biographie, de découvrir l’identité complète du ‘defunt futur étudiant’ de l’ENAM.
Ci-dessous la biographie complète de Ndjomo Milsaints Claude publié par Paul Chouta
"Ndjomo Malsaints Claude, paix à son âme, est le candidat fantôme du concours interne d'entrée à l'ENAM dont le nom figure en tête de liste (major) des personnes définitivement admises après les épreuves orales, administration des affaires sociales. Nos investigations nous ont permis à avoir le programme de ses obsèques et quelques informations sur sa personne.
Il est le né le 15 avril 1980 (37 ans) à Meyo Biboulou, Vallée-du-Ntem, Région du Sud, marié et père de plusieurs enfants. Il fait ses études primaires jusqu'au supérieur dans les villes de Douala et Yaoundé. Il occupe plusieurs postes dont le dernier en date est celui de Cadre au Centre d'Ecoute de Yaoundé, Matricule APAS033.
La mort le frappe le 9 octobre 2017 avant la publication le 17 novembre 2017 de la liste des candidats admissibles pour les épreuves orales par le Ministre de la Fonction Publique. Il sera ensuite inhumé dans son village à Meyo-Biboulou le samedi 11 novembre 2017 sans passer les épreuves orales de ce concours qui en principe selon la police dudit concours devait tout simplement être considéré comme démissionnaire. Mais chose curieuse nous serons surpris de le voir Major sur la liste définitive publiée lundi dernier 11 décembre 2017, un mois après son inhumation."