Le président de la république, Paul Biya, a décidé le 15 septembre dernier, de la tenue du 4ème recensement général de la population et de l’habitat, 10 ans après le 3e qui s’est déroulé en 2005. Dès lors plusieurs concertations ont commencées à se tenir à divers niveaux pour assurer le bon déroulement de cet exercice, et éviter les manquements de la dernière échéance. Et déjà, le Bucrep a commencé à émettre ses vœux pour être à la hauteur de sa tâche.
Dans les colonnes de Le Quotidien de l’Economie en kiosque le mercredi 7 octobre 2015, l’on apprend qu’au cours d’une réunion sur la question le mardi 22 septembre 2015, sous la présidence d’Emmanuel Nganou Djoumessi alors ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Bernadette Mbarga, la directrice générale du Bucrep avait soulevé un certain nombre de difficultés, dont celui de la ressource humaine.
La DG du Bucrep avait indiqué que l’effectif de 74 personnels tous grades confondus que compte la structure est très incapable de réaliser cette opération importante. Elle avait suggéré le recrutement graduel d’environ 30 000 emplois temporaires tout au long du processus. Même si la Directrice du Bucrep a indiqué que la carte censitaire pilote qui est en quelque sorte la boussole de tout recensement est déjà disponible, il reste néanmoins qu’il faudra résoudre le problème des ressources financières qui semble faire défaut jusqu’ici, informe le journal.
Hors mis la main d’œuvre, Bernadette Mbarga a aussi évoqué la question du financement. Comme en 2005, le Bucrep espère compter sur le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Cette structure onusienne avait contribué à plus de 12% du budget du 3e recensement de la population et de l’habitat de 2005. Selon Le Quotidien de l’Economie, la disponibilité de ces fonds, pourrait donner un coup d’accélérateur au processus en cours, et qui aboutira, selon les prévisions du Bucrep au début effectif du recensement vers novembre 2016.