Management interculturel, un élément indispensable

Universite Douala Main

Mon, 4 May 2015 Source: cameroon-tribune.cm

La 3e édition des Kilimandjaro Top Managers s’est tenue jeudi dans la mouvance du 1er mai à Douala.

Le thème choisi pour la 3e édition des Kilimandjaro Top Managers (KTM) était: « Management des ressources humaines, facteurs interculturels et performance des entreprises dans le contexte africain ».

Pour en débattre, jeudi 30 avril dernier à Douala, à la veille de la 129e Fête internationale du Travail, un panel de qualité. Entre autres le Pr Emmanuel Kamdem, directeur de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de l’université de Douala, Mohamadou Nana Bouba, Directeur général du groupe Nana Bouba.

Les différents intervenants ont chacun démontré, à travers leurs exposés, les avantages mais aussi les inconvénients des facteurs interculturels pour une entreprise.

Dans sa narration, le Pr Emmanuel Kamdem a pris l’exemple du groupe L’Oréal qui tient compte des habitudes du consommateur d’une région donnée avant de mettre sur pied un produit à sa disposition.

Raison pour laquelle on retrouve dans ce groupe des employés issus de tous les coins du monde. Le principe de l’universalité doit être mis en œuvre en tenant compte des caractéristiques, des contingences du milieu, des facteurs culturels (religion, comportement, mentalité, organisation familiale), a présidé le directeur de l’ESSEC.

Toutefois, le traditionnel ne doit pas être rejeté. Sauf qu’il doit être un facteur porteur pour le manager et sa vision de l’entreprise.

En d’autres termes prendre ce qu’il y a de bien dans les us et coutumes africains et mettre de côté les idées rétrogrades qui peuvent nuire au bon fonctionnement d’une structure.

Pour Manfred Timba, président de l’Association camerounaise pour la gestion des ressources humaines (Agrhu), toute structure qui s’implante dans un territoire doit tenir compte des éléments culturels ambiants, de manière à favoriser l’intégration du personnel et sa propre intégration.

Source: cameroon-tribune.cm