4 militaires tués lors des attaques de Boko Haram à l’Extrême-Nord

• Boko Haram continue ses attaques

• Plusieurs militaires ont trouvé la mort

• Parmi eux un chef de poste militaire

Les combattants de Boko Hram ne lâchent pas prises. Ils continuent d’attaquer des positions de l’armée camerounaise. dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, le chef du poste militaire de Talakachi est mort les armes à la main lors d'une attaque de son poste. Son poste de commandement a été dévalisé et incendié par les membres de la secte Boko Haram. L'Adjudant Sadou était originaire du canton de Mokong dans l'arrondissement de Mokolo dans le mayo Tsanaga.

Dans le Mayo Moskota cette nuit de jeudi à vendredi, le poste militaire a été attaqué autour de 19 heures 50. Le village MOUDOUKOUA a été attaqué par les terroristes de Boko Haram. Le bilan provisoire est de deux morts, une salle de classe brûlée et deux concessions calcinées, des motos emportées.

Dans la localité d’IDOUA dans le département de Mayo Tsanaga toujours dans la même nuit, le poste de la 43éme de la brigade d'infanterie motorisée de IDOUA a été attaqué par les Boko Haram. Bilan provisoire 13 militaires blessés et internés à l'hôpital de district de Mokolo. Un militaire tué à bout portant et un autre militaire porté. Les blessés ont reçu la visite du préfet du département du Mayo Tsanaga qui est allé leur donner du réconfort.

Depuis 2013, le Cameroun mène une guerre sanglante contre les terroristes de Boko Haram. Des combats qui ont déjà couté la vie à des centaines de soldats et des milliers de civil et fait des millions de déplacés au Tchad, au Nigeria. Grace aux efforts de la force multinationale mise sur pied par les gouvernements, la menace que Boko Haram présentait a drastiquement été diminuée. En lieu et place des attaques frontales, la nébuleuse Boko Haram agit désormais par des frappes sporadiques.