A la tête d’un réseau d’expropriation de terres aux populations du Village Pitti Dibamba (Département de la Sanaga Maritime, Arrondissement de Dizangue), madame Mbeng Ebaï Etaka avec son complice, le chef du village et d'autres complices dans l'administration, a procédé à l’immatriculation de centaines d’hectares de terre (plus de 400 hectares), qu’elle arrache aux populations villageoises.
Aucune procédure administrative en matière d’immatriculation de terre n’est respectée avec dame Mbeng Ebaï: pas de Commission consultative, titre de propriété acquis en catimini avec le chef à l’insu des villageois, pas de descente des autorités de la sous préfecture et du cadastre, les titres fonciers avec dame Mbeng sont obtenus comme du pain à la boutique du quartier, et en toute illégalité.
À l’heure actuelle, plus de 35 procès sont engagés dans les Brigades de Gendarmeries et les tribunaux d’Edea et de Douala entre Dame Mbeng et les populations du village Pitti Dibamba. Elle promet mettre à contribution toutes ses relations et ses moyens pour martyriser les populations. Face à l'intransigeance et l'incorruptibilité de certaines autorités de la justice et de la gendarmerie, elle multiplie des poursuites judiciaires contre les populations qui revendiquent la rétrocession des terres à la communauté.
Nous venons donc par cette communication sensibiliser tous potentiels acquéreurs de terrain auprès de dame Mbeng Ebaï, des dangers qu’ils encourent à travers une quelconque transaction avec cette dernière. Par la même occasion nous interpellons les autorités face aux multiples attaques dont sont victimes les populations en justice.
La question foncière doit être au centre des préoccupations de nos dirigeants, et il est important que les dirigeants y accordent un intérêt particulier. Après de multiples convocations à la Gendarmerie de Mbongo, à la Compagnie de Gendarmerie d'Edea, au Tribunal de Première Instance d'Edea et à la Légion à Bonanjo, 9 parents et enfants du village sont encore attendus mardi prochain à la Compagnie de Gendarmerie d'Edea et au TPI d'Edea du fait de l'acharnement de dame Mbeng.