417 ex-employés au MINDCAF réclament 23 milliards d'indemnités

6378 Jacqueline Koung A Bessike Mindcaf 18012016 Mco 4101 Ns 400 Koung A Bessike, MINDCAF

Thu, 14 Jul 2016 Source: cameroon-info.net

Le journal Kalara édition du 12 juillet 2016 rapporte que d'anciens temporaires employés au Ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (MINDCAF) demandent à être indemnisés. Ils réclament 23 milliards de Francs CFA. Ou encore à défaut ils souhaitent être réintégrés. Selon eux, il y’a eu abus de pouvoir et incompétence d’autorité, suite à la décision du 2 mars 2012 du Ministre Koung A Bessikè qui les invitait à libérer les services du département ministériel. Le 30 octobre 2012, ils ont saisi le juge administratif.

Le 5 juillet dernier, leur dossier a été examiné devant le Tribunal Administratif de Yaoundé. Selon Kalara, ils indiquent que la correspondance du Ministre ne s’adressait pas aux ex-temporaires, plutôt au Secrétaire Général, à l’Inspecteur Général, aux conseillers techniques, aux directeurs, aux chefs de structure rattachées au secrétariat général et aux délégués régionaux et départementaux.

Le journal souligne que «cet acte est intervenu suite à une circulaire du Premier Ministre du 1er décembre 2008 prescrivant à tous les Ministres l’arrêt des recrutements et du maintien de cette catégorie de personnel dans les administrations publiques, ainsi que leur libération avant le 31 décembre 2008».

Il ajoute par ailleurs que le Ministre «demandait de procéder sans délai à la libération des personnels temporaires en service dans ces structures respectives, et d’inviter ces derniers à attendre dans le calme et civisme républicain l’aboutissement des démarches entreprises». À ce jour aucune n’a abouti».

Juste après qu’ils aient été libérés, les anciens temporaires ont engagé des démarches pour faire annuler la décision du Ministre. Car précisent-ils, ils ont été engagés à des périodes différentes comme agents saisonniers suite à une correspondance du Ministre Louis Marie Abogo Nkono, l’ancien MINDCAF. Se basant sur ce point, pour eux, il y’a eu entre autres violation de la règle du parallélisme des formes.

Source: cameroon-info.net