La révélation de l’ambassadeur d’Italie au Cameroun, Samuela Isopi, au cours d’une rencontre avec l’ex-diaspora camerounaise en Italie, le 15 août à Yaoundé.
Le Cameroun et l'Italie entretiennent depuis plusieurs décennies des relations de coopération. Celles-ci se sont renforcées los des respectives visites du président Italien Sergio Mattarella au Cameroun puis celle du chef d’État camerounais Paul Biya en terre Italienne. Les deux homologues avaient manifesté une volonté politique de faciliter les échanges sur tous les plans entre leurs deux pays. A la faveur de ces visites, l’Italie a accepté accompagner le Cameroun dans plusieurs domaines, notamment dans le transfert de compétences technologiques relatives aux filières les plus en vues de l’heure.
C'est dans cette optique que mardi dernier, Samuela Isopi et une soixantaine d'hommes d'affaires camerounais ayant ayant étudié en Italie et établi au pays depuis des années se sont rencontrés à Yaoundénfomatin du jeudi 17 aout 2017, depuis le début d. Une rencontre qui avait pour principal objectif de clarifier les zones d'ombres relatives à la délivrance des visas. D'après le quotidien Ie l'année en cours, l'Italie a délivré 440 visas aux demandeurs, notamment aux étudiants camerounais voulant aller approfondir leurs études.
" Nous sommes pour l’immigration régulière donc, notre pays reste ouvert pour donner une opportunité aux Camerounais de pouvoir bénéficier de l’expertise italienne. Il faut que les dossiers soient conformes à la règlementation en vigueur. Nous n’avons pas de limite en matière de visas, la preuve est qu’au mois d’août, nous avons délivré près de 500 visas. Vous comprenez que les relations entre le Cameroun et l’Italie sont parfaites», a déclaré l’ambassadeur d’Italie au Cameroun arrivée en fin de mission.
Par ailleurs, après avoir effectué leurs études en Italie et obtenu leurs différents diplômes, l’ex-diaspora du pays de Sergio Mattarella s’exerce partout sur l’ensemble du territoire. D’aucuns font dans l’architecture, la pharmacie, la recherche, d’autres par contre sont dans l’enseignement et le logement décent. Malheureusement, ils éprouvent des difficultés pour repartir dans leur terre d’accueil, souligne le journal.