• Les 5 éléments du BIR ont d'abord fait 3 mois de garde à vue
• Ils ont été arrêtés et gardés au SED
• C'est la semaine dernières qu'ils ont été envoyés à la prison de Kondendui
Les informations publiées en alertes par le journaliste politique Boris Bertolt ne donnent pas les raisons pour les quelles ces soldats de l'unité d'élite de l'armée camerounaise ont été arrêtés.
Pour ce qui est des autres détails de l'affaire, notre confrères en exile en France nous informe que ces soldats appartenaient au département de gestion de HELIOS. Il s'agit du système de transmission des communications au sein de l’armée camerounaise.
"5 éléments du BIR en service à HELIOS à Yaoundé ont été transportés à la prison centrale de Kondengui vendredi dernier sans jugement, après deux mois de garde à vue au SED avec trois autres. Pour l’instant nous n’avons pas plus de détails de l’affaire. Nous y reviendrons", écrit Boris Bertolt.
Le BIR est l'unité délite de l'armée camerounaise. Ce corps de l'armée est censée regorger les meilleurs des meilleurs.
Selon des révélations faites dans le livre "Nos chers espions en Afrique" d’Antoine Glaser et de Thomas Hofnung, l'Israël maintient le régime Biya grâce à ses anciens officiers et tous les cadres de l'Armée camerounaises et tous ceux du BIR doivent obligatoirement parler Hébreux.
Le livre "Nos chers espions en Afrique" nous plonge en effet dans les arcanes du système de la conservation du pouvoir au Cameroun. L'on savait déjà que le chef de l'Etat Biya avait confié sa garde personnelle à l'Israël, à cause d'une méfiance vis-à-vis de l'Elysée.
Mais ce qu'on ne savait pas, c'est que la langue officielle de communication entre les officiers du BIR était l’hébreu et tous avaient obligation de parler couramment la langue de l'Etat nation hébreux. Voici quelques extraits du livre choisis pour vous "Encadré par des officiers israéliens, le BIR (Bataillon d’intervention rapide) camerounais a d’abord été dédié à la sécurité présidentielle avant d’intervenir dans le Nord du pays contre le mouvement djihadiste nigérian. Le patron du BIR est Maher Herez, un ex-général de Tsahal (l’armée israélienne), après la disparition en 2010 de son prédécesseur, le colonel Abraham Avi Sivan, dans le crash de son hélicoptère.
Sivan était l’ancien attaché de défense de l’ambassade d’Israël à Yaoundé. Auparavant, c’était un autre colonel du Mossad officiellement à la retraite, Meir Meyouhas, dit Meyer, qui supervisait l’encadrement de la garde présidentielle. Jusqu’en 1988, ce dernier avait officié au Zaïre (aujourd’hui RDC), au sein de la garde du maréchal Mobutu".