La production s’est enrichie de cette offre qu’a reçue hier à Douala le ministre Atangana Kouna. Une centrale à gaz produit de l’électricité à Logbaba et Bassa (Douala) sur des installations d’Eneo Cameroon depuis quelque temps.
Hier mardi, 28 avril 2015, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, a officiellement ouvert les vannes de ces machines qui augmentent de 50 mw la production de la compagnie d’électricité au profit de Douala et ses environs. Le ministre a clairement exprimé la satisfaction du gouvernement de voir ce projet réalisé dans « l’urgence » diminuer la pression que met la demande des ménages et entreprises sur les réseaux électriques.
Malgré les progrès enregistrés dans le secteur électricité, tempèrera d’ailleurs M. Atangana Kouna, le Cameroun a besoin de disposer de 75 à 100 mw supplémentaires au regard des sollicitations du marché qui elles évoluent de 5 à 7% en moyenne annuelle actuellement.
Or, Eneo Cameroon dispose d’une capacité de production de 968 mw. Le gap est donc mesuré et réel. Par conséquent, l’interruption de fourniture du courant électrique est souvent le lot des habitants, des industries et commerces de Douala, segment majeur du réseau méridional de la distribution d’électricité.
La réponse que les autorités du secteur ont apportée à la situation de carence qui, elle-même, résulte de l’absence d’investissements durant la période de crise économique, est donc là. Elle découle d’une option gouvernementale favorable au partenariat public-privé.
En l’espèce, au bout de trois mois de travaux, l’opérateur principal du secteur a réussi à augmenter sensiblement la quantité d’énergie qu’il offre.
Et pourtant, cela ne suffira pas comme l’a relevé le directeur général d’Eneo Cameroon, Joël Nana Kontchou, avant de préciser immédiatement que sa compagnie a choisi de travailler à la manière des fourmis, afin de répondre aux besoins actuels et futurs de l’économie camerounaise en croissance.
Les projets d’avenir dont a parlé M. Nana Kontchou, peu avant le ministre, relèvent des secteurs tout aussi innovants : l’éolien, le solaire, la biomasse.
De quoi préparer des lendemains meilleurs, dès lors que, selon Basile Atangana Kouna, l’objectif stratégique de Yaoundé est de faire du potentiel énergétique national une matière première exportée dans les, le Cameroun devenant un hub énergétique pour l’Afrique centrale.