6 Nov 1982 - 6 Nov 2022 : l'heure du bilan de l'homme lion 40 ans après son accession au pouvoir

Cela fait exactement 40 ans que Paul Biya règne sans partage sur le Cameroun. Voici venu donc l'heure du bilan dressé par Arlette Framvoise Doumbé Ding, activiste proche du MRC de Maurice Kamto.

« Bilan de l'homme lion 40 ans après son accession au pouvoir. 6 Nov 1982 - 6 Nov 2022. 40 ans de fraudes électorales, de corruption, de tribalisme d'Etat, de gabegie , de détournements des fonds publics, de répression des libertés , d'emprisonnement d'opposants politiques et de rejet de la démocratie.

Un bilan proche de la catastrophe. D'autant plus que le Cameroun est passé de pays a revenus intermédiaires qu'il était en 1982 à pays pauvre très endetté aujourd'hui. Et que dans l'intervalle il à été désigné par deux fois pays le plus corrompu du monde. Ce sont des faits contre lesquels aucune falsification de l'histoire ne peut prospérer. Des faits qui démontrent suffisamment que le Cameroun est en proie à la mal gouvernance depuis 40 ans. Une mal gouvernance dont l'une des illustrations est la mauvaise gestion de la grève des anglophones qui a finalement dégénérée en guerre fratricide du noso avec les conséquences que nous connaissons tous. Des milliers de morts et d'exilés. Des vies brisées . Pourtant une guerre qu'on pouvait éviter.

Ces faits que certains veulent falsifier par pure malhonnêteté montrent que le bilan du Président Paul Biya malgré ses efforts de dernières heures pour construire des stades de football, quelques hôpitaux ou une autoroute demeure largement négatif et très en dessous des attentes du peuple Camerounais qui en saluant son accession au pouvoir en 1982 espérait vivre dans un pays économiquement prospère, respectueux des droits de l'homme , libre et démocratique.

Un espoir finalement déçu puisque le chômage et la pauvreté galopent au Cameroun chaque jour davantage et ce , pendant qu'on assiste au quotidien aux procès des opposants politiques. Des femmes et hommes politiques dont le seul crime est d'avoir exprimé leurs opinions politiques sur la gestion des affaires de leur pays . Rien que pour cela, certains d'entre eux sont condamnés à 7 ans de prison. C'est clairement catastrophique comme bilan. Malheureusement.

AFDD »