Dans un communiqué publié jeudi, le ministre des Transports rassure sur le déroulement des examens demain sur toute l’étendue du territoire.
Les candidats à la session des examens du permis de conduire qui va se dérouler jeudi, 23 mai 2015, sur toute l’étendue du territoire national sont rassurés.
Le ministre des Transports, Robert Nkili, dans un communiqué publié hier leur rappelle que ledit examen va se dérouler comme prévu. A cet effet, il invite les différents responsables impliqués dans l’organisation de cet examen à bien vouloir prendre toutes les dispositions nécessaires pour son bon déroulement.
« Les auto-écoles ont l’exclusivité de présentation des candidats. Les apprenants des auto-écoles qui ne prendront pas part à cette session montrent qu’ils ne sont pas prêts », explique Derphine Eliane Nanga Mvodo, directeur des transports routiers au ministère des Transports (Mint).
D’après le directeur des transports routiers, ce sont au total 27 centres et sous-centres qui vont accueillir les candidats dans tout le territoire national. Seules trois régions n’ont pas présenté de candidats à cette session.
Il s’agit du Sud-Ouest, de l’Adamaoua et du Sud. « C’est normal que certaines auto-écoles ne puissent pas présenter de candidats parce qu’il faudrait que ceux-ci soient aptes », ajoute Derphine Eliane Nanga Mvodo.
« Après cette phase, les chefs de différents centres vont nous envoyer les procès-verbaux dressés par les jurys. Au ministère des Transports, nous allons procéder au toilettage en nous rassurant qu’il n’y a pas de candidat fictif », affirme-t-elle.
Du côté des promoteurs des auto-écoles, les avis sont divisés en deux groupes : ceux qui, en grande majorité, approuvent le préavis de grève d’une part et de l’autre côté, ceux qui n’adhèrent pas à cette idée. « C’est une question d’entente, parce qu’il faut que le ministre des Transports tranche.
Nous avons marre des délivrances de faux permis de conduire. J’ai refusé de déposer les dossiers de mes candidats en attendant que la situation s’arrange. Soit on décale l’examen qui est programmé pour samedi à une autre date ou alors mes candidats composeront à la session prochaine qui se tiendra en juin », explique l’un des promoteurs.
« C’est un secteur dans lequel règne la mafia tissée entre certains promoteurs et une poignée de responsables du ministère de tutelle. Il y a beaucoup de faux permis en circulation. C’est trop ! Les gens trichent même au détriment de leur vie », conclut notre interlocuteur.