67 carcasses d’animaux saisies

Animal Species Poached Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Mon, 21 Dec 2015 Source: cameroon-tribune.cm

Une quarantaine de personnes ont été mobilisées pour cette opération conjointe coup de poing organisée ce 18 décembre 2015 dans le cadre de la lutte contre le braconnage. Forces de maintien de l’ordre, agents et responsables des délégations régionale du Littoral et départementale du Wouri pour les Forêts et la Faune… Ils ont ainsi effectué une descente dans deux lieux considérés comme des plaques tournantes à Douala de la vente des espèces de source illégale, dont certaines sont intégralement protégées : Ndokoti et le Marché central. Résultat du coup de filet, 67 carcasses d’animaux divers : tortues, pangolins, porcs-épics, crocodiles, singes, varans, etc. Une cargaison illégale qui sera incinérée plus tard.

Eitel Pandong, délégué régional du Minfof, explique que depuis plus d’un an, on avait observé une baisse de consommation sur les marchés en raison de la menace Ebola, qui n’est pas encore levée. Mais ces derniers temps, le secteur connait une recrudescence, approvisionné par les grands bassins de collecte du « gibier » que sont la Sanaga-maritime, le Nkam et une partie du Moungo. Ce qu’il ne s’explique pas en revanche, c’est comment ces colis illicites continuent de rentrer dans la capitale économique, malgré les multiples barrières de sécurité.

Pour le délégué régional, les deux volets de la lutte contre le braconnage vont être poursuivis dans les mois à venir : la sensibilisation et les opérations coup de poing, qui vont être intensifiées. « Il est question de décourager davantage tous ceux qui s’entêtent à rester dans cette activité illégale qu’est le braconnage », explique Eitel Pandong. Les sanctions vont des amendes aux peines privatives de liberté. Et le combat futur sera d’éradiquer les filières d’approvisionnement. Le responsable appelle par ailleurs les populations à dénoncer les braconniers. Rappelant par ailleurs que la viande de brousse est toujours considérée comme un potentiel vecteur de transmission de maladie en matière de santé publique.

Source: cameroon-tribune.cm