C'est un chiffre évoqué par le président de la commission de l'éducation à l'Assemblée nationale, Gabriel Fandja, en référence aux données de l'Institut national des statistiques (INS).
D'après des chiffres, les jeunes âgés entre 25 et 35 ans, sont concernés par ce taux de chômage, et sont majoritairement des diplômés de l'enseignement supérieur.
C'est une situation alarmante qui entraîne une série de questionnement sur la formation au Cameroun et rend compte de la misère de la jeunesse.
Les mêmes statistiques indiquent que plus de 89% des chômeurs utiliseraient d’ailleurs les canaux informels pour rechercher un emploi décent. En résonnant en termes de coût d’opportunité, nous avons élaboré un modèle théorique dans lequel le capital social favorise l’accès à l’emploi lorsqu’il s’accompagne d’un niveau appréciable de capital humain.
L’estimation d’un modèle de durée au chômage par la méthode du maximum de vraisemblance montre que les individus qui font recours aux relations personnelles durent moins au chômage que les chômeurs qui utilisent d’autres canaux. De même, la durée au chômage diminue avec le niveau d’éducation. Ainsi, lorsque le nombre d’année d’études augmente de 10%, la durée au chômage diminue de 0,56%.