8 mars 2017 : Marlène Emvoutou se déchaine

Trio Koah Marlène Koah Le trio Marlène Emvoutou - Nathalie Koah - Calixthe Beyala

Fri, 10 Mar 2017 Source: Marlène Caddy Emvoutou

Au lendemain de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, voilà ce que je découvre dans un quotidien très respectable au Cameroun...

Avant toute chose, je voudrais m’excuser auprès de mes amis journalistes, car que vous faites votre métier en responsabilité et avec professionnalisme.

Cependant, les brebis galeuses qui infestent ce corps de métier font du mal à votre noble mission.

Les médias donnent à voir, pas à réfléchir, encore moins à comprendre...

L’image ment lorsqu’elle isole.

Je ne suis pas la première femme du Cameroun à avoir subi une détention arbitraire.

Mais aujourd’hui tout mon engagement et ma philosophie sont examinés par la presse camerounaise sous le prisme d’une frustration post carcérale...

Phillip Graham disait » acheter un journaliste coute moins cher qu’un bon call — girl à peine 200 dollars. »

Je n’irai pas donner un centime à la presse de caniveaux pour qu’elle dise du bien de moi.

Je n’attends rien d’un régime qui m’a brisé, alors penser que votre diarrhée cérébrale m’éloignera des d’une éventuelle nomination est une gageüre.

Le travail de ces journalistes des caniveaux est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion publique.

Cette presse au service des forces tapies dans l’ombre n’a jamais dit que j’ai été blanchie en appel lors de mon procès,

commandité par ceux qui voulaient m’empêcher de briguer le poste de présidente de la Fécafoot.

Je n’ai jamais vu présenter dans vos colonnes une personne qui se plaindrait de mes agissements.

Ils ont été payés pour ternir mon image, le reste ne les intéresse pas...

L’approche pseudo équilibrée de cette presse me fait hurler.

Je me suis suffisamment épanché sur les raisons de mes saillies épistolaires contre certaines dévergondées qui tentent d’exister médiatiquement en s’accrochant à mes basques.

D’après cette feuille de chou, lorsque je condamne la prostitution sur les réseaux sociaux mon propos porte atteinte à l’image du Cameroun...

J’avais répondu à l’auteur de la Revenge Porn qui nous disait qu’il fallait ternir la réputation d’un enfant du pays qui a réussi grâce à son effort personnel.

Elle nous suggérait d’accepter des pratiques dégradantes comme des partouzes, le lesbianisme, et les rapports sexuels non protégés avec des inconnus dans le but d’obtenir un million de francs CFA par mois.

Ce n’est pas ma conception de la dignité de la femme et j’ai commis une tribune pour le dénoncer.

J’ai interpelé l’auteure de « femme nue, femme noire » qui préconise que le temps de l’émancipation sexuelle des femmes africaines soient arrivées,

et elle devra se matérialiser par l’acceptation du lesbianisme, la zoophilie et toute autre forme de libertinage sexuelle...

Une autre écervelée pense qu’elle a le droit de filmer des ébats sexuels avec son compagnon pour les envoyer aux jeunes hommes qu’elle veut séduire.

J’ai donné mon avis et cela n’engage que moi.

Je suis libre de donner mon opinion et Victor Hugo pensait fort à propos que la liberté commence où finit l’ignorance.

Chers journaleux, continuez à mélanger le nom du Cameroun à toutes les sauces.

Quant à moi, je continue de vivre ma vie en essayant d’en faire un modèle pour les autres.






Source: Marlène Caddy Emvoutou