• La police empêche Amougou Belinga de voyager
• Il était en compagnie de son épouse et de ses enfants
• Mbargua Nguele a tout préparé
L’homme qui a l’habitude de voyager en jet privé n’aurait jamais imaginé une situation pareille. Le président du groupe l’Anecdote a été empêché de prendre un vol de la compagnie Air France samedi 15 janvier alors qu’il était en compagnie d’une de ses épouses et ses deux enfants.
« C’est un nouvel épisode qui marque une guerre de clans et des règlements de compte au sommet de l’Etat. Samedi 15 janvier 2022, le président directeur général du groupe VISION 4, Jean Pierre Amougou Belinga doit emprunter en soirée le vol Air France à destination de Paris.
Le Zomloa des Zomloa est accompagné pour la circonstance de son épouse, Ines Belinga et deux de ses filles. Arrivé à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, au moment de l’embarquement il lui est signifié une interdiction de sortie du Cameroun », rapporte Boris Bertolt.
Le lanceur d’alerte précise que Amougou Belinga officiellement ne fait objet d’aucune poursuite judiciaire. Son interdiction de voyager embarasserait même les policiers de l’aéroport.
« Le directeur de la police des frontières, Zakari Yaou Alhadji a personnellement fait le déplacement à l’aéroport pour informer Jean Pierre Amougou Belinga qu’il ne peut pas quitter le territoire. Sur le champs le PDG de Vision 4 ne panique pas. Garde son calme. Au final, seules ses deux filles embarquent sans lui pour Paris.
Après le départ des enfants, des discussions s’enclenchent avec les responsables de l’aéroport et la police des frontières. Il n’existe aucune note, aucun document qui justifie une telle mesure. Le directeur de la police des frontières confie qu’il a directement reçu les instructions du délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele. « Les policiers sont eux-mêmes paniqués face à une situation quelque peu étrange » confie une source à l’aéroport.
Cependant, le passeport de Jean Pierre Amougou Belinga qui avait été retenu pour quelques instants lui sera restitué avec son VISA de sortie. Mais il n’aura pas pu quitter le Cameroun. Que reproche t’on à Jean Pierre Amougou ? Officiellement rien a filtré. Le Zomloa des Zomloa ne fait pour l’instant l’objet d’aucune enquête judiciaire », précise la source.
Cette humiliation infligée au puissant homme d’affaire pourrait bien être la résultante de la brouille qu’il avait avec Mbarga Nguele. Ce dernier n’aurait toujours pas toléré le fait qu’Amougou Belinga ait ouvert son antenne à ses détracteurs pour le vilipender en mondovision.
« Cet épisode est en réalité le prolongement d’une vieille bataille entre le DGSN et Jean Pierre Amougou Belinga. Mbarga Nguele semble toujours n’avoir pas digéré les attaques dont il aura été victime sur les antennes de Vision 4 en juillet en 2020. Or, le 9 octobre 2020, le PDG de Vision 4 avait officiellement reconnu avoir tenu des propos « désobligeants » à l’endroit de « ses frères et sœurs Fang-Beti en général, et ceux de la région du Centre en particulier », en date du 1er juillet 2020 alors qu’il était dans un moment de « profonde dépression ». Il présentait à cet effet ses excuses au patron de la police. Mais la pilule n’est toujours pas passée.
À cet effet, le patron de la police ne manque pas d’occasion pour tenter d’humilier le Zomloa dès Zomloa. A titre d’exemple, les policiers qui ont assuré récemment la sécurité du mariage du président du groupe l’Anecdote ont dans la majorité été sanctionnés. Certains ont été affectés en zone anglophone.
Mais dans le sérail, d’autres y voient également dans cette affaire la main de Ferdinand Ngoh Ngoh allias « l’homme à la punk » qui déteste Amougou Belinga. Le secrétaire général de la présidence de la République n’a pas apprécié la rencontre récente entre le PDG de VISION 4 et le président du Comores. Pour beaucoup, l’homme à la punk aurait utilisé son bras séculier, Mbarga Nguele pour régler ses comptes.
Mais, selon plusieurs sources, la situation pourrait rentrer dans l’ordre dans les prochaines heures et Jean Pierre Amougou Belinga devrait retrouver ses enfants à Paris. », raconte Boris Bertolt.