'A la place de Franck Biya, je n’accepterai pas': un membre du sérail dévoile des choses

Franck Paul Biya Franck Biya désigné successeur

Tue, 15 Oct 2024 Source: www.camerounweb.com

Certains membres du sérail de Yaoundé feraient actuellement pression sur les autres pour que le fils du chef de l'Etat, Franck Emmanuel Biya, succède à son père, en cas de vacance de pouvoir.

Le Mouvement des Franckistes pour la paix et autres associations annexes qui soutenaient la transfert de pouvoir de Paul Biya à son fils, n'était pas simplement une initiative de jeunes désœuvrés visant à se faire un nom dans le sérail de Yaoundé.

Le Mouvement était bien pensé afin de préparer les esprits à un transfert de pouvoir sans couacs.

Le sujet revient sur le tapis, depuis que le débat de la vacance du pouvoir bat son plein à Yaoundé.

Selon Eloi Bonavanture Bidoung, ancien cadre du RDPC, Franck Biya a été désigné dans le sérAil comme le successeur de Biya. Un peu comme ce qui a été fait au Tchad, au Gabon ou au Togo...

"Une tumultueuse agitation excite les réseaux sociaux, certains médias, les bars et les trottoirs depuis quelques jours sont embrasés par la nouvelle de la (vraie ou fausse mort) du Président. Il se dit que Biya (celui-là Franck) succédera, avant Noël, à Biya (celui-ci Paul). Bi ya bo ya alors ? On fait comment alors. A la place de Franck Emanuel Biya, je n’accepterai pas d’entrer dans cette galère, je resterai bûcheron, terrassant les troncs d’ébène, d’acajou et de bubinga dans les forêts de l’Est et du Sud ; perçant ainsi la couche d’ozone et organisant le changement climatique qui embrouille nos grand-mères dans les champs au village", écrit l'ancien cadre du régime, exclut du parti.

"Dans son petit loisir de « déforesteur », personne n’a eu le courage de lui demander les papiers qui l’autorisent à exercer comme « saigneur » de la forêt. Puisqu’il est un grand seigneur dans son pays de par son père, lui-même dieu du Cameroun. Ah, s’il était resté aux USA, avec ses copains. Comme sa demi sœur un temps. Croquant à se blesser la langue l’argent public découlant des impôts que les mototaximen, jeunes de son âge, paient avec douleur ici au Cameroun, faute de trouver un autre emploi avec leurs masters II en poche et qui n’a aucune valeur au Cameroun depuis trente ans. Et pourquoi n’est-il pas rester à Monaco ? Il y a toujours des casinos là-haut sur le rocher. Oh quelle galère que celle qu’on lui souhaite de venir plonger dans les réseaux sociaux !", ajoute t-il.

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