ALERTE : des populations interpellent Paul Biya après l’effondrement d’un pont sur le fleuve Djoue

C’est le confrère Actualités de L'EST qui tire sur la sonnette d’alarme sur le drame que vivent plusieurs populations à la suite de l’effondrement d’un pont au niveau du fleuve Djoue. En effet, selon les informations, le pont en question s’est effondré depuis plus de trois semaines. Ainsi, des villages comme Landjoue , Lamedoume et Bonda sont coupés du reste des localités.

Face à cette situation, les populations lancent un cri de détresse à l’endroit des autorités pour qu’une situation puisse être trouvée dans les meilleurs délais.



"CRI DE DÉTRESSE D'UNE POPULATION COUPÉE DU CENTRE VILLE DE YOKADOUMA, SUITE À L'ÉCROULEMENT DU PONT CONSTRUIT EN MATÉRIAUX PROVISOIRES SUR LE FLEUVE DJOUÉ

C'est un cri de détresse d'une population privée de tout privilège qui, s'apparente à un évangile prêché depuis près de trois semaines dans le désert.

Les localités de #Landjoue et de #Lamedoume passant par #Bonda dans le département de la Boumba et Ngoko sont coupées de Yokadouma chef lieu du département et siège des institutions.

Les populations ont les yeux rivés vers le ciel, comme pour implorer la miséricorde Divine à pousser le gouvernement à agir le plutôt possible pour une rentrée de vie radieuse, deux questions majeures tarodent les esprits des parents.

- Comment faire pour acheter les fournitures scolaires aux enfants ou pour les envoyer en ville afin d'assurer l'effectivité de leur dans les salles de classe lundi 5 septembre prochain ?

- Comment feront les enseignants qui, doivent rallier leurs établissements respectifs au fin de dispenser dès le premier jour de la rentrée scolaire, le savoir à ces jeunes Camerounais des localités sus-citées qui, constituent aussi le fer de lance de la nation; le point reste interrogatif (?).

Plus qu'une interprétation, le gouvernement de la République est invité à pencher non seulement une oreille attentive à ce cri, mais aussi à agir avec efficacité et promptitude pour sauver les vies de ces populations qui, depuis l'écroulement du pont sur le fleuve DJOUÉ, traverse à pirogue.

Faut-il enregistrer des cas de noyades Pour enfin agir?"