ALERTE: une bombe vient d'exploser à l'Université de Buea, plusieurs étudiants blessés

Images des étudiants transportant les blessés

Wed, 10 Nov 2021 Source: www.camerounweb.com

• Pour le moment, aucun bilan n’est disponible

• L’engin explosif aurait péter alors que les étudiants faisaient cours

• Buea est la cible d’attaques ces derniers jours



La tension ne baisse pas à Buea, cette ville du Cameroun anglophone, chef-lieu de la région du Sud-Ouest en proie à un conflit qui dure depuis plusieurs années déjà. Un drame vient de frapper l’Université de la localité. Selon les informations, une explosion a été entendue dans un amphithéâtre alors qu’il était bondé d’étudiants en plein cours.

Selon le confrère Mimi Mefo Info, aux dernières nouvelles, un engin explosif a détonné dans un amphithéâtre de l'Université de Buea, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, touchée par le conflit.

L’on signale des blessés parmi les étudiants. Pour le moment, c’est la confusion générale et la débandade dans tous les sens. Chacun, étudiants comme enseignants essaient de se sauver. Il serait difficile d’établir à l’heure actuelle un bilan de cette explosion.

Il s’agit de toute évidence d’un attentat à la bombe, comme l’on a connu ces derniers jours. Difficile d’identifier les auteurs pour le moment.

Déjà, un engin explosif improvisé avait explosé ce lundi dans la dans la même ville, coutant la vie à un chauffeur de taxi, selon la police. Buea Ghost Fighters, un groupe séparatiste armé a revendiqué l'explosion qui s'est produite dans la ville de Buea, chef-lieu de la région.

Un combattant séparatiste déguisé en passager a arrêté un taxi puis a lâché le dispositif explosif dans le véhicule qui a explosé et tué le chauffeur de taxi identifié comme étant Feugang Baude-Laire. Un policier sur les lieux a déclaré que l'explosion, qui a également fait courir les passants, était inhabituelle dans la ville relativement paisible. "Ce genre d'attaque est très rare à Buea", a-t-il dit.

Les combattants séparatistes ont déclaré qu'ils ciblaient les chauffeurs de taxi qui désobéissaient à l'ordre de rester à la maison le lundi. Chaque lundi, les habitants des deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun restent chez eux à la suite d'une "ville fantôme" ou d'un ordre de sit-at-home, une forme de désobéissance civile que les dirigeants séparatistes ont instituée depuis 2017.

Source: www.camerounweb.com