Cette certification de L’AFNOR reconnait ainsi la progression de la responsabilité sociétale de la commune qui en est à son deuxième niveau sur les quatre possibles.
Pour sa démarche qualité, validée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), la maire de la commune de Bangangté (région de l’ouest-Cameroun), Célestine Ketcha Courtès, a reçu le Certificat de la norme AFAQ 26000 Collectivités, le 10 juin 2016 à Paris.
Dans sa «détermination au respect des droits des employés et des parties prenantes», la commune de Bangangté s’est prêtée au jeu de l’évaluation de sa démarche de responsabilité sociétale des organisations (RSO). C’est ainsi que les relations et conditions de travail, l’environnement de travail, la loyauté des pratiques, la collaboration entre collègues, les questions relatives aux consommateurs, aux communautés et le développement local ont été examinés par le cabinet d’expertise français Essentiel, conduit à cet effet par Stéphan Beugnot, du 25 mars au 15 avril 2016.
Le rapport de cette étude a été transféré à l’AFNOR. Et les conclusions probantes (soit la note de 480 points sur 1000, situant cette municipalité dans la seconde moitié du niveau «Progression» de l’échelle de maturité du modèle AFAQ 26000 Collectivités) ont valu à la commune de Bangangté le Certificat de la norme ISO 26000.
Le parchemin a été solennellement remis à Mme Ketcha Courtès par la directrice du Groupe secteur public de l’Afnor Mme Halimah Pujol, au siège de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) à la capitale française, le 10 juin 2016.
D’après les responsables d’AFNOR, «cette certification autorise dorénavant la commune de Bangangté à mentionner le label ISO 26000 sur l’en-tête de ses documents…».
Toute chose qui va accroître la confiance de ses partenaires de la coopération décentralisée internationale.
Les performances réalisées depuis 2007 par la lauréate du Prix des Nations Unies pour le Service public 2014 et son équipe choc en matière d'engagements durables et responsables est une preuve suffisante que la commune de Bangangté est en mesure de réussir le défi dévolu aux collectivités des pays en développement, reposant sur la problématique de parvenir à se développer tout en respectant les trois piliers (écologique, social et économique) qui sous-tendent le développement durable.
La présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela), avoue : «Quand l’audit s’est présenté dans notre commune, après quelques hésitations bien légitimes, nous nous sommes prêtés au jeu d’évaluation de nos forces et faiblesses en matière de démarche RSO. Et les résultats sont au-delà de nos attentes. Je profite de cette occasion pour remercier tous nos partenaires de la coopération internationale qui nous ont ouvert les portes des bonnes pratiques».