Le 4 mars 2021, Abdouraman Hamadou Babba, ancien président de l'Association des clubs de football amateurs du Cameroun (ACFAC), a été suspendu de toute activité liée au football par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Cette décision, qui court jusqu'en 2026, semble avoir été oubliée par certains, qui continuent de relayer les déclarations de M. Babba sur les réseaux sociaux et dans les médias.
Il est important de rappeler que M. Babba n'a plus aucune légitimité pour parler des affaires de football au Cameroun. Sa suspension a été prononcée à la suite de plusieurs manquements graves aux règles et à l'éthique du football, notamment des propos injurieux et diffamatoires à l'encontre de la Fecafoot et de ses dirigeants, ainsi que des actes de violence et de perturbation de compétitions officielles.
Par ailleurs, il convient de souligner que M. Babba s'était engagé à ne plus parler de football si Samuel Eto'o était toujours en poste à la tête de la Fecafoot en 2023. Or, nous sommes en fin mai 2024 et M. Eto'o est toujours bien présent à la tête de l'instance faîtière du football camerounais. M. Babba est-il un homme de parole ? La question mérite d'être posée.
En tout état de cause, il est essentiel que chacun respecte les décisions des instances compétentes et s'abstienne de toute action ou propos susceptible de nuire à l'image et à la crédibilité du football camerounais. La Fecafoot, sous l'impulsion de son président Samuel Eto'o, est engagée dans une profonde réforme du football au Cameroun, qui vise à le rendre plus professionnel, plus attractif et plus performant. Tous les acteurs du football, qu'ils soient dirigeants, joueurs, entraîneurs ou supporters, doivent œuvrer dans ce sens et contribuer à la réussite de ce projet ambitieux.