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La présence sélective des autorités administratives (gouverneurs, préfets et sous-préfets) lors des meetings politiques au Cameroun soulève des interrogations quant au caractère républicain de ces institutions. Les commentaires de Dénis Emilien Atangana lors de l'émission "GRAND DÉBAT" diffusée sur CAM10 TV ce dimanche mettent en lumière cette inégalité apparente dans le traitement des partis politiques.
Lors de l'émission, Dénis Emilien Atangana a exprimé sa perplexité face à l'absence notable des autorités administratives lors des meetings des partis de l'opposition, en comparaison avec leur présence lors des rassemblements du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il a spécifiquement mentionné le congrès du Social Democratic Front (SDF) et a souligné l'importance de ce parti dans la lutte pour la démocratie au Cameroun.
Atangana a déclaré : "C'est quand même curieux de voir les autorités administratives (gouverneur, préfets et sous-préfet) présents dans les meetings du RDPC et absents dans les meetings des partis de l'opposition. J'étais très curieux de voir l'absence des autorités administratives au congrès du SDF. Quand nous savons la lutte que ce parti politique a fait pour la démocratie au Cameroun."
Ces commentaires soulèvent des questions sur l'équité et l'impartialité des autorités administratives dans leur rôle de garantir un environnement politique équitable. La présence ou l'absence de ces autorités lors des meetings politiques peut influencer l'équilibre et la transparence du processus politique. Les commentaires de Dénis Emilien Atangana mettent en évidence la nécessité de garantir que le caractère républicain des institutions administratives soit préservé dans toutes les circonstances, indépendamment de l'affiliation politique des organisateurs de meetings. Cette question pourrait devenir un sujet de débat politique et de préoccupation pour les défenseurs de la démocratie au Cameroun.
