Emmanuel Fissou a des cicatrices partout sur le corps. L’homme d’environ 40 ans a été victime d’un accident de la circulation sur les berges du Mayo kaliao. L’abondance de la poussière et les nids de poule sont à l’origine de cet incident. Ils sont aggravés par les travaux de la voirie urbaine de Maroua en cours. «Comme une bonne partie du boulevard du Renouveau est bloquée, nous empruntons la route située sur les berges du Mayo. Sur cet axe, il y a tellement de poussières et des trous partout. Alors, en rentrant du travail avec ma moto, je suis entré en collision avec une moto-taxi. Plus de peur que de mal, je m’en suis tiré avec quelques écorchures sur le corps», confie le père de famille. Cet habitant de Maroua n’est pas le seul dans ce cas. Ils sont nombreux qui depuis le début des travaux de réhabilitation de la voirie urbaine de Maroua, peinent à circuler. Des conducteurs de moto comme Bachirou, subissent aussi les conséquences de ces travaux. Ce moto-taximan de la ville de Maroua a des difficultés à effectuer son travail et à rallier les différents quartiers : «La route n’est pas bonne, il faut faire attention et que Dieu nous protège. Il faut juste se méfier et rouler doucement pour éviter les accidents de la route», a-t-il déclaré pour conseiller.
Emmanuel Fissou a des cicatrices partout sur le corps. L’homme d’environ 40 ans a été victime d’un accident de la circulation sur les berges du Mayo kaliao. L’abondance de la poussière et les nids de poule sont à l’origine de cet incident. Ils sont aggravés par les travaux de la voirie urbaine de Maroua en cours. «Comme une bonne partie du boulevard du Renouveau est bloquée, nous empruntons la route située sur les berges du Mayo. Sur cet axe, il y a tellement de poussières et des trous partout. Alors, en rentrant du travail avec ma moto, je suis entré en collision avec une moto-taxi. Plus de peur que de mal, je m’en suis tiré avec quelques écorchures sur le corps», confie le père de famille. Cet habitant de Maroua n’est pas le seul dans ce cas. Ils sont nombreux qui depuis le début des travaux de réhabilitation de la voirie urbaine de Maroua, peinent à circuler. Des conducteurs de moto comme Bachirou, subissent aussi les conséquences de ces travaux. Ce moto-taximan de la ville de Maroua a des difficultés à effectuer son travail et à rallier les différents quartiers : «La route n’est pas bonne, il faut faire attention et que Dieu nous protège. Il faut juste se méfier et rouler doucement pour éviter les accidents de la route», a-t-il déclaré pour conseiller. Les travaux routiers de la ville de Maroua n’ont pas que des conséquences sur les conducteurs des motos ou voitures mais aussi les propriétaires des magasins et boutiques installés le long des axes routiers. Maimounatou Bouba est gérante d’un pressing à Domayo. Les travaux du boulevard du renouveau, ont fortement perturbé l’accès à son lieu de service. Une situation qui a un impact considérable sur son chiffre d’affaires : «La conséquence se voit directement sur mon chiffre d’affaires. Les travaux de la route de Domayo empêchent les clients d’accéder facilement à mon lieu de service. Généralement, j’ai des clients qui sont des propriétaires de voitures. Maintenant, lorsqu’ils arrivent, ils ont la difficulté de garer de l’autre côté et de traverser avec leurs vêtements pour venir laisser au pressing. Donc, nous perdons énormément», a dit la gérante du pressing. A en croire les ouvriers rencontrés sur le terrain, des dispositions sont prises pour rendre la circulation fluide et éloigner tout accident et incident. «Je suis en train d’arranger les routes de Maroua pour le bonheur des populations. Maintenant, nous sommes en train de creuser les trous et on cherche à dévier ces routes. On n’aimerait pas que les gens viennent dans notre lieu de travail, parce qu’un engin peut tourner et ça blesse les gens. Et là, il y a des personnes qui couvrent pour que les gens ne passent pas à ce niveau. Pour le moment on travaille comme ça, nous sommes dans un trou. On a les signaleurs à côté, du genre si un enfant passe, on cherche à écarter l’enfant, parce que en travaillant, quelque chose peut déclencher dans un trou», a expliqué un employé. Malgré ces dispositions, des cas d’accident continuent d’être enregistrés au quotidien. En attendant la fin des travaux, les populations de la ville de Maroua continuent de vivre le calvaire.