Accusé d’être en mission pour Ngoh Ngoh, Stève Fah tacle Boris Bertolt

• Steve Fah a été agressé en Belgique

• Le web humoriste fait des révélations sur son agression

• Il répond à Boris Bertolt

Agressé à Bruxelles lors d’une rencontre avec les jeunes de la diaspora, le web humoriste Steve Fah est de retour au Cameroun. Invité dans l’émission « Expliquez-vous » sur sa chaîne Tara+, il saisit l’occasion pour livrer quelques détails sur son agression. Selon les confidences de Steve Fah, la violence de l’opération ne laisse aucun doute sur la véritable intention des éléments de la Brigade Anti-Sardinard, qui est de lui ôter la vie.

Interrogé sur ses relations avec le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, pour qui il serait en mission selon Boris Bertolt, Fah a démenti ces allégations. Ses relations avec le ministre ne sont pas si particulières à l’entendre.

‘’J'ai reçu des messages de beaucoup de ministres. Je n'ai pas reçu son message parce qu'il n'a pas mon numéro de téléphone (...) Je le connais juste parce qu'on a fait le tour du Cameroun pendant la CAN. C'est grâce à lui qu'on a pu avoir cette vidéo ''Can Sucrée'' ''... On n'a payé personne », a-t-il confié.

Sur le financement de son projet de télévision Tara+ par le ministre d’Etat Ngoh Ngoh, Steve Fah tient à informer l’opinion qu’il n’en est rien. Il a toutefois profité de l’occasion pour demander au ministre Ngoh Ngoh de soutenir son initiative.

« Par rapport à Tara+, je ne sais pas s'il connait Tara+. " Le père si tu regardes cette émission et tu as vraiment un immeuble, pardon loge nous parce qu'on est en location et on paie un peu cher », a-t-il plaidé.



CamerounWeb vous propose l’intégralité de la sortie de Boris Bertolt

C’est une controverse dont lui même semble avoir déclenché dans l’opinion publique suite à sa récente vidéo. Steve Fah victime d’un boycott de la BAS ou nouvelle séquence buzz qui a fait sa spécialité ? Apres enquête Steve Fah a bel et bien été victime d’un boycott de la brigade anti Sardinards - section Belgique. Il ne s’agissait nullement d’un buzz.

En effet, Steve Fah avait annoncé être en tournée pour sa chaîne de télévision Tara. Après un passage à Dubaï, il indique qu’il se rendra à Bruxelles, puis Paris. Dès l’annonce de cette information, dans le plus grand secret une opération de boycott est montée par deux principaux « généraux » de la BAS: Sandy Boston et Ben Barano Niat.

Avant de continuer, Pourquoi Steve Fah? Il faut savoir que Steve Fah est en effet un proche du ministre du ciel, des terres et des mers, l’Homme à la Punk. D’ailleurs c’est ce dernier qui finance sa chaîne de télévision Tara+ qui sera bientôt basée à Elig Essono dans un des immeubles appartenant à Ferdinand Ngoh Ngoh.

D’ailleurs il ne s’en cache pas. N’hésitant pas à défendre « son parrain » dans tous les scandales auquel il est associé. C’est donc à travers cette proximité que Steve Fah a gagné de grosses sommes d’argent à travers des contrats de communication au BIR dont le patron, Eran Moas est très proche de Ngoh Ngoh. La gendarmerie ainsi que la Police font aussi partie des institutions qui ont des contrats Steve Fah sur instructions direct du Sgpr.

Ferdinand Ngoh Ngoh sait que dans sa conquête du pouvoir, les réseaux sociaux occupent une place de choix. Raison pour laquelle il s’est offert les services Steve Fah qu’il entretient comme un petit prince. Les « Généraux » l’ont compris et l’ont mis sur leur liste noire. Lui qui n’a jamais manifesté la moindre compassion pour les anglophones. Son « parrain » étant l’un des principaux artificiers de la crise anglophone.

Dès qu’il annonce qu’il atterrira à Bruxelles, Sandy Boston part de Londres. Destination Bruxelles. Avec un petit groupe d’activistes de la BAS en Belgique, ils attendent Steve Fah à l’aéroport de Zaventen. Sauf qu’il n’arrive pas à Bruxelles mais Paris.

Sandy Boston fonce sur Paris. Elle ne parvient pas à le repérer et rentre à Londres. Mais la traque de Steve Fah se poursuit.

C’est alors qu’au cours d’un Live d’une activiste de la BAS en Belgique Steve Fah laisse son numéro de téléphone pour un étudiant camerounais en Ukraine qui éprouve des difficultés en Belgique. Il est repéré. D’autant plus que lui même annoncé qu’il tiendra une rencontre sur place.

Cette fois ci c’est le « général » Ben Barano Niat qui prend les commandes de l’opération. Il ne peut pas être sur le terrain étant sous le coup d’une condamnation. Ses lieutenants entrent en scène.

La rencontre de Steve Fah a lieu dans un cabinet d’avocats. Il ne reconnaît aucun visage dans la salle. Car l’opération est secrète et connue d’un petit groupe d’activistes au sein de la BAS. Ils ont prévu la farine et du ketchup au départ. La bastonnade n’est pas à l’ordre du jour.

Lorsque la réunion commence, au moment où la farine est versé sur Steve Fah, l’un des membres de la BAS est frappé par une chaise. C’est alors que la bagarre s’en gage. Steve Fah est récupéré, traîné au sol et tabassé. La réunion s’achève en queue de poisson.

Quelques heures après, Steve Fah recevra le message de son parrain, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre du ciel, de la terre et des mers qui va le réconforter en son nom et au nom de Paul Biya.