Dans un compte-rendu sur l'affaire Martinez, Reporters Sans Frontières (RSF) a affirmé que les enquêtes ouvertes par la présidence ont formellement identifié Jean Pierre Amougou Belinga et le garde des Sceaux Laurent Esso comme les commanditaires de l'assassinat de Martinez Zogo.
Le responsable du bureau investigation de RSF a même réaffirmer sur TV5 Mondes, ce qu'il a dit dans le rapport publié sur la base des aveux du Colonel Danwe, Directeur des Opérations du DGRE, dont les éléments auraient été identifiés comme les exécutants du projet d'assassinat.
La sortie de RSF ne convainc pas Franz Krause. Dans une tribune, il accuse RSF et la France, de "manipulation honteuse et inadmissible"
"La France et ses services n'ont absolument aucun intérêt à protéger la vie des Camerounais ou à réclamer justice pour ceux déjà humiliés et tués.
On est ici, depuis le début de cette affaire macabre et crapuleuse, en train d'embarquer l'opinion publique camerounaise vers des sentiers de l'invective contre la cause d'un clan du régime camerounais au détriment de celle d'un autre.
Ce Monsieur en image affirme publiquement des choses graves sans toutefois mettre à la disposition du public le moindre élément objectif de preuve lui permettant d'être si formel dans son propos.
Il le fait, et personne au Cameroun ne se lève pour dire : « Que le procureur de la République fasse son travail ! Qu'il exige de l'Etat Français (conformément aux accords bilatéraux) de mettre ce journaliste à la disposition de la justice camerounaise afin qu'il produise toutes les preuves de ces accusations graves et qu'on fasse lumière sur ce meurtre sanglant. »
Mais au lieu de poser ces questions, au lieu de faire ces exigences, on semble au Cameroun prendre les dires, les affirmations d'un simple reporter pour argent comptant. On semble se dire : « Si c'est diffusé sur la chaine parisienne ‘tv5 Monde', alors c'est nécessairement vrai. »
Qui sont les bénéficiaires directs de la propagation de telles accusations ? La réponse à cette question permettra à éclaircir le brouillard entretenu partout depuis le meurtre crapuleux de Monsieur ZOGO".