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Accusations graves contre le bureau de l'état civil de la Commune d'Ebolowa 2ème

Ebolowa Empoisonnement Accusations graves contre le bureau de l'état civil de la Commune d'Ebolowa 2ème

Tue, 2 Jul 2024 Source: www.camerounweb.com

Huit transcripteurs, principalement des étudiants et des jeunes sans emploi, réclament à la Commune d'Ebolowa 2ème une somme de 400 000 FCFA pour des services rendus. Ces jeunes affirment avoir été assurés qu'un budget avait été voté pour le remplissage et la reconstitution de 4 000 actes de naissance en urgence.

Après avoir épuisé toutes leurs requêtes auprès de l'exécutif municipal, ces jeunes, parmi lesquels se trouvent des étudiants, des jeunes mères et des responsables de famille, appellent à l'aide. Ils interpellent le maire de la Commune d'Ebolowa 2ème, André Thomas Bengon, afin de recevoir leur dû, conformément à la promesse faite.

La correspondance de dénonciation, datée du 18 juin 2024 et déposée à notre rédaction, évoque des abus de confiance, le non-respect des droits des travailleurs, et la mauvaise foi de la Commune d'Ebolowa 2ème. Elle est signée par les huit plaignants : Ndongo Mve Boris, Wo'o Balint Bertrand, Edjanga Crisinel Sidoine, Stala Ndoh Viviane Cristelle, Ngalla Jacky, Mengue Cécile Manoel, Bomono Josepha et Ela Menye Diane.

Les faits remontent au 25 mars 2024, lorsque ces huit volontaires ont été recrutés pour la production rapide de 4 000 actes de naissance en un mois, en raison du manque de personnel et du retard accumulé par la mairie. Le salaire promis pour cette tâche était de 50 000 FCFA par personne. Cependant, à ce jour, malgré leurs nombreuses revendications, ils n'ont toujours pas été payés.

Les volontaires décrivent un travail méticuleux réalisé six jours sur sept, parfois même le dimanche, de 8h à 18h. Initialement, on leur a dit que l'argent destiné à leur paiement serait utilisé pour les festivités du 1er mai 2024, puis que le maire effectuerait un virement depuis un séminaire en Chine, et finalement qu'ils devaient attendre son retour. Une fois rentré, les excuses se sont succédées : erreurs dans le rapport, nécessité de refaire le rapport, et ainsi de suite.

"Nous étions là tous les jours, de lundi à samedi et certains dimanches et jours fériés. Ils nous ont dit que l'argent prévu pour nous payer serait utilisé pour l'organisation des festivités du 1er mai, puis que le maire ferait un virement depuis la Chine, et ensuite qu'il fallait attendre son retour," s'indignent les volontaires.

Ils exigent maintenant de rentrer dans leurs droits sans délai, faute de quoi ils se réservent le droit de saisir les juridictions compétentes, y compris le Minddevel et le Bureau National de l'État Civil (Bunec).

Source: www.camerounweb.com