Mauvaise fenêtre de tir, peuvent regretter ses détracteurs, qui cherchent à piéger ce vieux briscard dans les dédales du notariat.
Depuis quelque jours, une fausse affaire alimentée en sons de trompette par quelques quidams encombre inutilement la scène publique, avec en ligne de mire le notaire Me Pierre-François Xavier Menye Ondo. Avant de revenir sur les incongruités juridiques et leurs vomissures de ces personnes, visant à jeter le discrédit sur ce membre de l’establishment du notariat africain et le doute dans l’opinion par rapport son travail, disons pour le regretter que depuis un certain temps, des petites gens multiplient des manœuvres à l’effet de ternir l’image aux plans politique, social et même éthique de cet homme de droit et acteur politique de renom, en vain.
De quoi s’agit-il cette fois ? Une horde de personne cherche à s’agripper sur une affaire qui concerne un document signé par ce notaire de grande classe lequel sèmerait la discorde entre des communautés, pour lui chercher noises, en se fondant sur des faits juridiques erronés. Tout en rappelant des notions somme toutes abstruses de la profession de notaire dont ils font preuve d’une ignorance abyssale, les auteurs d’une correspondance ayant en titre « Maître Pierre-François Xavier Menye Ondo. Quand un notaire est incompétent, il faut qu’il se recycle, sinon c’est un désastre » adressée aux « chers camarades », laissent entendre que le notaire avait signé un document le 17 juin qui met en conflit le village Etounolinga (Sangmélima I) et le Esse du département du Dja et Lobo. Toutes choses qui lui vaudraient une tisane et une volée de bois verts.
La cabale
« Le 17 juin 2022, Maître Pierre-François Xavier Menye avait certifié matériellement la signature de Mme Avomo Essiane épouse Motaze Céline Roselyne sur un procès-verbal de conseil de famille tenue le 5 juin 2020 relatif à la fin de mandat du chef par intérim Obam Akono Francky Roger à la chefferie de 3e degré de Sangmélima I (Etounolinga), conseil de famille qui s’est tenu à Yaoundé, quartier Nkoldongo au domicile de Mme avomo Essiane épouse motaze Céline Roselyne, l’ordre du jour portait sur la fin du mandat du chef par intérim du 3e degré de Sangmélima I (Etounolinga). Le procès-verbal parle aussi d’un protocole d’accord signé devant un notaire ( ??) entre Mme Avomo Francky Roger qui avait l’obligation de remettre son tablier se son poste de chef traditionnel par intérim cas de faute lourde, ou d’humiliation de la famille Essiane », selon le dénonciateur. Pour celui-ci, le notaire en certifiant le document savait que le contenu était sans valeur juridique, car les décrets présidentiels l’emportent sur les actes notariaux. Tout en insistant que le notaire est juriste de droit privé et officier public, nommé par l’autorité publique, chargé d’instrumenter les actes juridiques civils, dits actes notariés, de juridiction non-contentieuse pour laquelle la forme authentique est prescrite par la loi ou requise par les comparants.
Toutefois, pour mettre à nu l’ignorance d’un certain Roger Eba’a dont la sortie aurait des relents de cabale contre Me Menye qu’il traite d’incompétent et de noms de tous les oiseaux de mauvais augure, un technicien de droit bat tout en brèche dans l’optique de restituer la vérité. Il considère comme une imbécillité le fait d’affirmer que l’authentification d’un PV du conseil de famille à l’étude de Me menye Ondo aurait créé de la zizanie dans une famille et induit le ministre de l’Administration territoriale en erreur. « Déjà la notion d’authenticité est mal comprise. Les actes authentiques peuvent être administratifs, judiciaires ou notariés. S’agissant des actes notariés, en vertu justement de la hiérarchie des normes juridiques, l’acte notarié qui a la même valeur qu’une décision de justice rendue en dernier ressort prime sur un décret présidentiel. C’est d’ailleurs pourquoi le notaire délivre des grosses », confie le juriste.
Signature portée
Parlant de la certification matérielle de signature, notre source trouve que ce « geignard » étale ses limites dans la mesure où l’authentification d’un acte que l’on reçoit en dépôt engage le notaire dans son rôle de conseiller, tandis que la certification matérielle d’une signature veut tout simplement dire que le notaire atteste que la signature portée sur un document est bien celle de la personne concernée. Et de se demander in fine que vient chercher le notaire dans les désignations de chef traditionnel ? « Si jamais il y avait un PV de conseil de famille authentifié par le notaire, encore d’après ses propres déclarations, ce n’ait qu’une certification de signature, cela n’était qu’une pièce comme tant d’autres déposée dans le dossier, mais qui n’emporte pas forcément l’adhésion du ministre », explique la source.
Assez clair dont pour rabattre le caquet à ces péroreurs qui seraient, à tout prendre, une engeance de comploteurs politiques du sénateur. Cet homme nommé notaire le 19 décembre 1990 à l’âge de 27 ans, après un stage professionnel chez Me Jean René Ella à Yaoundé et Me Paul Chardon, ancien président du conseil supérieur du notariat français, un cabinet huppé, où il a eu à côtoyer de grands hommes d’Etat et d’affaires. Avec 32 ans d’expérience, le professionnalisme chevillé au corps, Me Menye mérite respect et révérence, car c’est un dieu de la profession qui a fait de l’éthique et du respect des us notariaux des sacro-saints principes de son travail. « Discret et réservé, sa notoriété est établie aussi bien sur le plan national qu’international. Grand patriote, il a choisi son pays alors que le président Paul Chardon lui proposait à l’époque l’équivalent de 5 millions de FCFA pour qu’il dirige le Département Afrique de son Cabinet. C’est un homme avisé, un acteur social confirmé. C’est justement sa compétence et son expérience qui lui valent la reconnaissance et la confiance des gens sérieux. Il est Nntoumou du département de la vallée du Ntem, mais il est notaire de Tous, grands comme petits, anglophones ou francophones, nationaux et étrangers ». Ils sont légion les Camerounais qui ne tarissent pas d’éloges à l’endroit de ce grand homme camerounais.
N’en déplaise donc aux aigris qui à court d’arguments, pour tenter de déboulonner ce grand militant du Rdpc, utilisent toutes les herbes de la Saint Jean. Le sénateur, continue bonnement son chemin, avec la bénédiction de ceux qui disent le haïr.