A travers divers rapports et déclarations publiques, ces organisations ne ratent aucune occasion pour présenter le Cameroun comme un pays de non droit.
Depuis environ un an, l’Organisation non gouvernementale (ONG) Médecins sans frontières est interdite d’activités dans le Nord-Ouest, région en proie à une crise socio-politique depuis 2017. La décision prise par les autorités camerounaises fait suite à l’établissement de liens avérés entre cette association et les séparatistes qui sèment terreur et désolation. Cet épisode n’a visiblement rien appris à cette ONG, qui n’a rien changé à ses méthodes de travail, si l’on s’en tient au communiqué de presse publié hier par le ministère de la Défense, à travers le chef de division de la communication, Cyrille Serge Atonfack Guemo.
L’on apprend que Médecins sans frontières, censée être neutre, s’est livrée à une opération d’exfiltration de terroristes blessés et vaincus après une attaque contre la brigade territoriale de la Gendarmerie de Tinto, arrondissement de Upper-Bayang, département de la Manyu, région du Sud-Ouest. En juin 2021, cette association présentait pourtant aux yeux du monde le gouvernement camerounais comme le méchant de l’histoire. Ces saillies des ONG contre le Cameroun sont une rebelote. Human Rights Watch publie ainsi régulièrement des rapports à charge contre les forces de défense et de sécurité camerounaises.
De la synthèse des différentes sorties de Human Rights Watch, il ressort que celles-ci commettraient systématiquement diverses exactions : viols, massacres des civils, incendie des domiciles, destruction de biens divers et vols. Ce serait ce qu’il y a de pire au monde en matière de forces de défense et de sécurité. Des affirmations sans preuves matérielles et qui s’appuient uniquement sur des témoignages de personnes non identifiables. En février 2020, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, dénonçait le fait que cette ONG ne réalise aucune investigation de terrain sérieuse. René Emmanuel Sadi annonçait par ailleurs, là encore, l’existence de preuves irréfutables d’accointances entre Human Rights Watch et des mouvements sécessionnistes qui alimentent cette organisation en photos et vidéos truquées destinées à incriminées les forces de défense et de sécurité camerounaises. Dans sa tendance à peindre systématiquement le Cameroun en noir, cette organisation fait peu cas des enquêtes instruites par le président de la République à chaque fois qu’un cas d’exaction supposée est signalé.
Le vice a été poussé tellement loin que dans un rapport publié en mai 2019, International Crisis Group est allé jusqu’à demander à « l’Union européenne et [aux] Etats-Unis, en particulier, d’envisager des sanctions ciblées contre les responsables du pouvoir et les hauts gradés qui continuent de faire obstacle au dialogue ». Rien que ça !
Le catastrophisme des ONG se voit aussi dans la manière de rendre compte de la situation des réfugiés et des déplacés internes au Cameroun. A plusieurs reprises, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Atanga Nji Paul, a mis en garde les associations nationales et internationales qui gonflent régulièrement les chiffres, présentant au monde une situation sur le terrain très éloignée de la réalité. Notamment dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Extrême-Nord. Une telle démarche viserait à s’attirer les bonnes grâces des donateurs et permettrait de mobiliser encore plus de financements selon plusieurs analystes. Des fonds qui permettraient à ces ONG de financer leurs activités. C’est à se demander qui a réellement intérêt à ce que les crises et les conflits armés perdurent…