Le chef du département Anthropologie de l'Université de Yaoundé 1 aurait fait une étonnante découverte à propos d'un ministre de Biya qui affirme y avoir eu un Master 2, mais aucun des anciens étudiants, ni professeurs affirment ne pas l'avoir connu lors de son cursus.
Comment donc, le ministre Zakariatou Njoya a obtenu son Master, sans que personne de la la promotion dont il appartient n'a pu témoigner de son parcours? C'st en effet la question que se pose le lanceur d'alertes Boris Bertolt qui affirme dans une publication que l'intéressé "a acheté" son diplôme.
Bien entendu, il d'agit là d'une affirmation qui n'engage que le lanceur d'alertes. Une réponse du ministre pourrait permettre de "tuer" ces rumeurs.
En attendant, voici en substances, les révélations de Boris Bertolt.
"C’est le ministre délégué auprès du ministre des Transports. Il est impliqué dans un scandale de faux et soupçonné d’achat de notes à l’université de Yaoundé 1.
En effet, titulaire d’une licence en sociologie obtenue dans les années 1990, ZAKARIAOU NJOYA décide de poursuivre ses études pour obtenir un doctorat. Il s’inscrit en Master 1. Puis il est admis en Master 2.
Sauf que quand le nouveau chef du département d’anthropologie, Pr ABOUNA arrive, il veut mettre de l’ordre dans la maison et décide de voir plus clair sur les admissions en Master. Il constate la présence de ZAKARIAOU NJOYA sur les listes étudiants à sélectionner en Master 2. Il ne l’avait jamais vu au département par le passé comme Etudiant.
Il contacte donc tous les enseignants pour leur demander s’ils ont aperçu une fois en classe le ministre. Tous disent ne l’avoir jamais vu et ne comprennent pas comment son nom figure sur la liste des candidats à sélectionner en Master 2.
Scandale le processus est arrêté. Les yeux se tournent vers l’ancien chef de département accusé d’avoir favorisé le ministre délégué auprès du ministre des Transports, ZAKARIAOU NJOYA qui n’a jamais composé en Master 1.
Comment a t’il pu obtenir une admission en Master 2? Réponse au département d’Anthropologie: « Il a acheté ».