Les intimidations d’un conducteur de taxi vis-à-vis d’une jeune fille sont parvenues aux oreilles des médias qui abordent le sujet depuis plusieurs heures maintenant. Tout indique que le chauffeur, apparemment très rancunier, va finir mal, probablement entre les mains des forces de l’ordre.
Le média Griote raconte qu’un « chauffeur de taxi est actuellement recherché à Douala ». Selon ce qui est raconté, « l'homme a proféré des menaces de mort à une jeune élève de dix-neuf (19) ans, nouvelle lauréate du baccalauréat ».
« David, trente-cinq (35) ans, avait proposé aux parents de la jeune fille de la conduire au lycée de Bepanda tous les matins et la ramener tous les soirs. C'était à la suite du déménagement de la famille du quartier Bepanda pour PK 18 au deuxième trimestre », apprend-on.
Donc « lorsque la jeune Angeline a eu son baccalauréat, le "bon samaritain" a commencé à lui faire la cour, face à son refus, le taximan l'a menacée de mort. Expliquant sa situation à son papa, celui-ci a appelé David qui a déclaré qu’il encadrait sa future épouse. La jeune fille est subitement tombée malade et le papa d'Angeline a déposé une plainte. L'homme est recherché ».
Scandale : une femme influente enlevée dans un taxi à Yaoundé et violée par trois kidnappeurs
Les rues de Yaoundé ne sont plus du tout sures. Il faut de la vigilance accrue pour ne pas tomber dans les pièges tendus à longueur de journée par les bandits qui courent les quartiers à la recherche de leur prétendu pain quotidien.
Dans la capitale, une femme bien connue et très influente dans sa localité qui croyait être dans un taxi comme tous les autres pour vaquer à ses occupations, s’est finalement rendue compte qu’elle était entourée d’une bande de dépravés sexuels et d’hommes bons à moisir en prison. Le témoignage est très choquant.
« Bonjour. Je voudrais que vous postiez l'histoire de ma grande sœur. Elle a été kidnappée dans la nuit de samedi à dimanche (04 heures du matin). Elle avait emprunté un taxi au rond-point Nlongkak pour Biteng avec deux (02) hommes à l'intérieur assis devant.
Ils ont pris le trajet Bata, Elig Edzoa Texaco Omnisport ensuite Fouda et hôpital de la caisse où ils vont prendre l'entrée derrière l'hôpital. Au moment où elle s'en rend compte celui de devant l'avait déjà rejoint et la menaçait d'un couteau.
Ils lui ont baissé la tête sous les sièges et lui ont demandé d'appeler un numéro. Elle m'appelle donc il est quatre (04) heures. Je décroche elle est en pleurs disant qu'elle a été kidnappée. Quand je demande où elle se trouvait ils ont arraché le téléphone et m'ont exigé la somme d'un million si je voulais la revoir vivante.
Je les ai suppliés mais ils étaient catégoriques. Ils nous ont intimé l'ordre de ne pas avertir ni la police ni qui que ce soit. Ainsi ils étaient les seuls à me contacter, je ne devais le faire sous aucun prétexte. Et ils utilisaient le téléphone de ma sœur pour me joindre.
Ainsi nous avons communiqué toute la journée ou je leur demandais de patienter, on essayait de rassembler l'argent. Nous sommes allez à la DRPJ pour signaler, ils nous ont entendu et ils nous ont juste demander de rentrer attendre les prochains appels et essayer de les ralentir en attendant le lendemain vu que nous étions dimanche.
Nous sommes donc rentrés attendre et moi j'essayais juste de les mettre en confiance à chaque fois qu'ils appelaient. Elle a été conduite dans une brousse vers Akak après la carrière des Chinois où elle a trouvé une autre fille en compagnie d'un autre ravisseur.
Ils étaient donc en tout trois (03) hommes. Ils les ont violées tour à tour. Ma sœur a été violée en tout quatre (04) fois ainsi que l'autre fille. Elles vont réussir à s'échapper grâce à un chasseur qui allait visiter ses pièges avec ses chiens.
Les deux (02) autres s'étant déplacées, elles vont rester avec un des ravisseurs qui va s'enfuir en entendant les aboiements des chiens ce qui va leur permettre de s'échapper. Le chasseur va les amener chez le chef du quartier qui va nous prévenir.
En fuyant il va laisser tomber son téléphone que ma sœur va d'ailleurs récupérer. L'histoire c'est pour sensibiliser les gens et on ne sait jamais ».