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Adamaoua: 17 personnes détournent 106 millions FCFA

Site De Construction Du Barrage De La Mapé Site de la construction du Barrage de la Mapé.

Thu, 31 Aug 2017 Source: cameroon-info.net

Leur procès s’est ouvert le 29 août 2017. Et il va se poursuivre le 12 septembre 2017.

Ils sont 17 individus interpellés il y a de cela quelques mois et qui doivent répondre du détournement supposé de la somme de 106 millions de FCFA, dans le cadre de la construction du barrage de la Mapé, à Bankim dans la Région de l’Adamaoua. Ce sont entre autres des fonctionnaires, des membres de la commission chargée de l’évaluation des biens et de la gestion des paiements des indemnités liés aux travaux de destruction de l’habitat occupé par les populations et la construction du pont. Le 29 août 2017, leur procès s’est ouvert au Tribunal Criminel Spécial (TCS).

Le Quotidien Emergence édition du 31 août 2017 qui a suivi de près ce procès rapporte que tous les accusés ont plaidé non coupables. Le journal précise par ailleurs que «le montant global détourné imputé à ces hommes et femmes est précisément de 105 207 millions de FCFA. Des faits qui se sont produits selon l’ordonnance de renvoi entre 2003 et 2016». Parmi les mis en cause, se trouve Bouba Daïrou à l’époque des faits Sous-préfet de l’arrondissement de Bankim. Ce dernier écroué depuis le 31 mai 2016, était le président de la commission de distribution des indemnisations aux populations déguerpies sur le site devant abriter le barrage.

Pour rappel, l’année dernière, dans son édition du 15 septembre 2016, le journal L’œ0il du Sahel révélait que de sources officielles, il y avait eu un gonflement de la liste concernant les indemnisations liées au barrage de la Mapé. Au lieu de 63 personnes issues des villages Doumdjadi, Boitikong et Nkopoh, on s’est retrouvé avec plutôt 103 personnes à indemniser à hauteur de plus de 550 millions de FCFA. Il s’est aussi révélé, comme autre incongruité, que le village Boitikong qui devait avoir 25 bénéficiaires sur la liste, n’en avait aucun. Le processus de dénonciation de ces méfaits avait alors été entamé par le dénommcé Ndji-Gui Ousmanou, qui à l’époque avait même reçu des menaces de mort.

Actuellement le TCS examine ce dossier, il a renvoyé la cause au 12 septembre 2017.

Source: cameroon-info.net