Adamaoua: les exploitants de sable en colère

Camion De Sable Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Thu, 8 Sep 2016 Source: fr.allafrica.com

L'application de la lettre de voiture fait problème dans les carrières de Mbé et de Ngan'ha dans la Vina.

Les exploitants de sable de Ngaoundéré dans le département de la Vina ont observé récemment un mouvement d'humeur. A l'origine, un malentendu au sujet des procédures. De l'avis d'un exploitant de sable rencontré dans la ville, « un trop perçu de 10 000 F aurait été imposé ». Les exploitants imputent cela aux responsables de la délégation départementale des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique de la Vina. Ce que conteste Jacques Afti, le délégué départemental territorialement compétent.

Pour lui, ces exploitants artisanaux exercent depuis longtemps sans le moindre respect de la règlementation en vigueur. « Il y a à peine deux exploitants agréés dans les carrières de Ndom à Mbé et de Mbang Foulbé à Ngan'ha. Seuls ceux-là ont compétence de délivrer des lettres de voiture qui peuvent être présentées lors des contrôles. C'est une fausse lettre de transport délivrée certainement par un escroc qui a mis ces transporteurs en colère », a-t-il déclaré.

En outre, ajoute-t-il, « jusqu'ici, personne ne se conforme à la loi en matière de transport et d'exploitation des carrières parmi les frondeurs. » Une réunion de crise présidée par le premier adjoint préfectoral de la Vina a été tenue récemment. Au cours de ces assises, quelques zones d'ombre ont été levées. Outre le délégué départemental des Mines de la Vina, une bonne frange des transporteurs de sable étaient représentés.

Après les échanges qui ont duré une demi-heure, les différentes parties ont été édifiées sur les procédures d'usage en matière d'exploitation des carrières au Cameroun. Les participants savent désormais que le délégué départemental des mines est compétent pour faire respecter la réglementation en matière d'exploitation des carrières.

Ce dernier ne doit exiger de frais autres que ceux prévus par la loi. A cette occasion, l'autorité administrative a convié les exploitants artisanaux à se mettre en règle pour que de tels mouvements d'humeur ne se produisent plus dans l'avenir.

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