• Clotaire Nguedjo est sous pression
• Une partie de l’opinion veut son licenciement
• Christian Bomo écrit au PDG de Carrefour
Impliqué dans une affaire de diffamation, le conseiller du PCRN Clotaire Nguedjo passe des moments difficiles depuis le décès de la jeune Mirabelle Lingom à qui il avait faussement attribué sextape. Après la dénonciation collective de l’attitude de gangstérisme du cadre du PCRN, une partie de l’opinion réclame désormais le licenciement de Clauraire Nguedjo qui est employé chez Carrefour France. Plusieurs internautes camerounais menacent de boycotter les produits de l’enseigne française si elle ne se sépare pas de son employé.
Dos au mur, Clotaire Nguedjo peut compter sur l’avocat Christian Bomo. L’ancien sympathisant du MRC prend la défense du conseiller du PCRN et écrit une lettre de menace au PDG du groupe Carrefour.
Me Christian Bomo indique dans sa note que le PDG de Carrefour se rendrait complice des faits d’entrave à l'exercice professionnel et de chantage, s’il autorise le départ de Clotaire Nguedjo.
« Au cas où vous céderez à ces honteuses menaces et pressions de nature purement politicienne, dont la preuve serait leur concordance avec un éventuel licenciement ou toute forme de séparation à l'amiable imposée à monsieur Clotaire Nguedjo, il y aura un évident risque de complicité de Carrefour FRANCE et sa filiale camerounaise dans la commission des infractions susvisées », lit-on dans sa note.
Me Christian Bomo tente de convaincre le PDG de Carrefour sur l’innocence de Ngudjo. Ce dernier serait purement et simplement victime d’une cabale politicienne.
« Pour atteindre leur but, leur sombre démarche consiste à faire passer faussement dans l'opinion, l'implication de monsieur Clotaire Nguedjo dans une affaire supposée de viol par ailleurs non établi et la mort dans un hôpital de la place d'une jeune camerounaise du nom de Mirabelle Lingom. Or Monsieur Clotaore Nguedjo ne fait l'objet, ni d'aucune poursuite pénale ni de condamnation judiciaire relativement à ces fait », explique-t-il.