Affaire Dikolo : le promoteur hôtelier livre le natif de Douala qui a proposé le site

Les populations de Dikolo attendent réparation

Wed, 8 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

L'émission "Les Grandes gueules" animée par Bruno Bidjang sur Vision 4 a été l'occasion pour Olivier Chi Nouako, promoteur Mariott Hôtel Douala de dire sa part de vérité dans l'affaire du déguerpissement qui a choqué l'opinion nationale à Dikolo. Contrairement aux rumeurs, le Camerounais de la diaspora est originaire de la région de Nord-Ouest et non de l’Ouest. Au cours de son intervention, il a remonté aux origines du projet Hilton Douala qui sera par la suite renommé Mariott Hôtel Douala. Selon les confidences de Olivier Chi Nouako, le secrétaire général de la présidence de la République en 2012, fut la première autorité du pays à valider le projet. C’est ce dernier qui a donné les instructions aux administrations décentralisées de prendre toutes les dispositions afin de trouver une parcelle pouvant abriter les réalisations.

Après plusieurs années de recherches infructueuses, l’enseigne Hilton décide de se retirer du projet.

C’est ainsi que le promoteur se tourne vers Mariott, leader mondial de l’hôtellerie. Malgré l’accord du gouvernement, Olivier Chi Nouako a du mal à trouver un site pour abriter son projet. C’est ainsi qu’un natif de la ville de Douala décide de lui venir en aide. Il s’agit de Dr Fritz Ntone Ntone, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala

« Il a fait la recommandation au premier ministre que Dikolo est le site approprié pour le projet. Il avait souligné deux points majeurs. Il avait indiqué que la ville de Dikolo avait un plan urbain et cette zone de Dikolo était réservée pour le développement d'un pôle hôtelier. Le deuxième argument avancé était que Dikolo était un coin insalubre. On disait que Dikolo en Douala voulait dire poubelles, je ne sais pas si c'est vrai », a-t-il déclaré. Il a tenu à préciser que Dr Fritz Ntone Ntone lui a indiqué que ce site appartenait bel et bien à l’Etat du Cameroun.

« Il avait donné une carte. Il voulait que les 4 ha du côté de Dikolo soient affectés au projet d'hôtel et les 2 ha à côté servent de mini centre commercial. Il proposait 6 ha. Il soulignait que ce site appartenait à l'Etat. C'était le domaine public ferroviaire. Il estimait que les gens qui étaient là-bas n'avaient pas à la base, le droit d'être là et devraient déguerpir », a-t-il confié.

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