Jean Yves Leconte, un sénateur des Français établis hors de France, vient de rappeler dans un communiqué, que, l’intervention du Président de la République française sur l’affaire de l’avocate Lydienne Yen Eyoum était «justifiée ».
La visite de François Hollande au Cameroun, a permis de mettre au-devant de l’actualité, le cas de Lydienne Yen Eyoum avocate Française d’origine camerounaise, condamnée à 25 ans de prison par le Tribunal criminel spécial (TCS), pour une affaire de détournement d’environ un 1 000 000 000 FCFA (1,5 million d’euros), écrit-il.
La détention de l’avocate a été jugée illégale par le Comité des Droits de l’homme de l’ONU, rappelle Jean Yves Leconte.
Lors de son récent séjour au Cameroun en juillet dernier, le président français avait dit que, « tous les dossiers avaient été mis sur la table entre Paul Biya et lui, y compris les dossiers humanitaires comme celui-ci ». En réponse, sur une éventuelle grâce de l’avocate française, le numéro un camerounais soulignait que, « si la Constitution lui donne les moyens de faire quelque chose, c'est de bon cœur qu’il le ferait ».
Dans son communiqué, dont KOACI a eu copie, le membre de la commission des lois, et juge à la cour de justice de la République, « espère que cette prise de conscience publique permettra à Lydienne de recevoir très vite une réponse à sa demande de transfèrement à Douala, sa ville d’origine, là où vit sa famille dont elle est éloignée depuis tant d’années. »