L'enquête préliminaire dans l'affaire Hervé Bopda se poursuit, marquée par sa présentation devant le commissaire du gouvernement, Josephine Nkoa Anouna. Initialement prévu pour décider de son placement en détention provisoire ou de sa libération, le dossier a été renvoyé à la Direction régionale de la police judiciaire du Littoral (DRPJ) pour complément d'enquête.
Interpellé le 31 janvier 2024, Hervé Bopda demeure en garde à vue à la Division régionale de la police judiciaire (DRPJ) du Littoral à Douala. L'enquête préliminaire, initiée suite à des plaintes après son arrestation, a été clôturée à la DRPJ du Littoral. Une dizaine de plaintes ont été déposées à la Police judiciaire (Pj), avec le soutien du collectif Universal Lawyers for Human Rights Defender, dont Me Guy Olivier Moteng et Me Dominique Fousse.
Lors des confrontations avec les victimes, un test prétendument effectué à l'hôpital Laquintinie sur Hervé Bopda laisserait entendre qu'il n'est pas porteur du VIH. Les enquêtes, auditions et confrontations se poursuivent, avec la défense affirmant que son arme n'était qu'une arme de dissuasion et que les balles trouvées étaient en caoutchouc.
Cependant, un membre de la défense des victimes souligne des questions liées à la compétence du tribunal militaire, mentionnant que le terme "arme à feu" doit être spécifié. De plus, des doutes sont exprimés quant à la légitimité des perquisitions, étant donné les nombreuses résidences d'Hervé Bopda. Des allégations indiquent qu'il avait connaissance des perquisitions avant son arrestation.
Les victimes, représentées par le collectif Universal Lawyers for Human Rights Defense (ULHRD) comprenant notamment Dominique Nicole Fousse, Guy Oliver Moteng, et Nadine Yanou, continuent de suivre l'affaire avec le soutien du Cabinet RS Intelligence & Lobbying de Rodrigue Soffo.