Affaire Hervé Bopda: un journaliste camerounais accuse ouvertement RFI de nier la vérité

Bopda Appel.jpeg Hervé Bopda

Thu, 27 Feb 2025 Source: www.camerounweb.com

Michel Biem Tong, fervent soutien du millionnaire Hervé Bopda, depuis qu'a éclaté l'affaire de viols de plusieurs dizaines de femmes à Douala, a dans une publication, accusé Radio France International, de refuser d'admettre la vérité dans cette affaire.

"Il y a un an, l'affaire avait provoqué une vive émotion au Cameroun. Début 2024, le nom et le visage de Hervé Bopda, jusque-là inconnus du grand public, sont partout sur les réseaux sociaux. L'homme d'affaires, membre d'une élite fortunée fréquentant bars, restaurants, boîtes de nuit, est mis en cause dans des dizaines de témoignages anonymes relayés par un internaute en exil, dont les publications sont très suivies au Cameroun. Des femmes, principalement, l'accusent de viols, de violences, de menaces avec armes… L'affaire prend de l'ampleur. Fin janvier 2024, l'homme est arrêté dans un hôtel à Douala, placé en détention provisoire. Puis, le soufflet retombe. Hervé Bopda est sorti de prison à la mi-août 2024 en liberté provisoire, accordée par le juge qui n'a pas clôt son instruction. Ni non-lieu, ni renvoi en jugement, l'affaire est en suspens", a écrit RFI dans un article.

C'est en réponse à cet article que Biem Tong a écrit dans une tribune que la radio refuse d'admettre certaines vérités:



"Depuis la libération de l’homme d’affaires Hervé Bopda le 19 août dernier, les personnes au centre de la cabale contre le fils héritier d’Emmanuel Fouodoup Bopda, faute de nous produire ses victimes de v.i.o.l (une centaine, disent-elles) ainsi que copies des plaintes de ces dernières en justice, pointent désormais du doigt le système judiciaire camerounais qu’ils qualifient de corrompu et sous pressions. S’agit-il du même système judiciaire qui a jeté Hervé Bopda en prison et l’y a maintenu pendant 6 mois ? C’est trop facile pour les défenseurs des droits humains locaux de dénoncer l’indépendance de la justice camerounaise alors que rien ne les empêchait d’ouvrir une enquête sur cette affaire dès son déclenchement sur les réseaux sociaux.

Ce que RFI refuse d’admettre est que :

-Les « victimes » d’Hervé Bopda n’ont en réalité jamais existé, autrement, le bureau du juge d’instruction en charge de cette affaire serait plein à craquer de ces dernières désireuses de témoigner

-Seules 5 personnes se sont présentées devant la police judiciaire à Douala pour l’audition de témoins, à savoir 3 ex-petites amies de Bopda qui ont avoué n’avoir jamais été v.i.ol.ée, avant de se désister, et deux jeunes hommes qui ont dit avoir été contaminés au VIH/SIDA par l’homme d’affaires. Rappelons que tous les tests sérologiques faits par Hervé Bopda ont donné un résultat négatif.

-Les histoires d’agressions sexuelles ont été montées de toute pièce par des forces obscures et occultes dont la seule et unique préoccupation était de faire main basse sur le patrimoine de feu l’homme d’affaires Emmanuel Fodouop Bopda, en écartant son fils héritier Hervé Bopda du contrôle dudit patrimoine".

Source: www.camerounweb.com