Affaire MIDA: le coordonnateur général promet de payer tous les souscripteurs si....

Patrick Pen conteste la somme d'argent déclarée par les autorités et promet de payer les souscripteurs si les administrateurs Embastillé depuis plus de deux mois sont libérés. Le coordonnateur général de la Mission d'intégration et de développement de l'Afrique (Mida), suite aux nombreuses calomnies qui accable son institution, est enfin sorti de sa réserve mardi 03 juillet 2018, et a à travers son compte Facebook, précisé que le système Ponzi, encore moins le phénomène Bernard Madoff, ne font pas partie des pratiques financières de la Mida.

Dans cette même tribune dont Camer.be votre journal va vous servir l'intégralité, Pen (Patrick Essa'ala Ntsama de son vrai nom), affirme que la Mida n'a jamais d'aucune manière que ce soit attenter à la sécurité de l'État, mais a seulement travaillé à sortir les populations de la pauvreté, et que seuls les bulletins de renseignements biaisés présentés au président de la République, sont la cause de la fermeture de la structure caritative.

Ci-dessous, l'intégralité de la tribune de Patrick Pen le coordonnateur général de la Mida.

Patick Pen parle toutes les vérités

Ma mère s'est toujours battue pour que je ne manque de rien. Elle avait un bon boulot, par conséquent je fréquentais les meilleures écoles.

Malgré tout, je versais toujours une larme lorsque je rencontrais un enfant de mon âge, en haillons, tout maigre, sale et affamé. J'étais conscient que tous les doigts de la main n'avaient pas la même taille, pourtant tous pouvaient être propres.

Je suis l'aîné de mes frères. Nous sommes une fratrie de 5, dont une fille.

Nous avions l'opportunité d'aller nous installer en Occident, d'y rester avec des situations confortables. Mais nous aimons notre pays et nous étions décidés à accompagner nos autorités pour le développement effectif de ce pays.

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Mon cadet Albert Cedric Foe Amougou fonde COMMUNICATION DIPLOMATIQUE, son journal, en 2009 puis y adopte le programme MIDA et Alphonse Anicet FOE AWOA, le 3eme de la fratrie le seconde dans sa tâche.

Il institue un consortium d'entreprises, parmi lesquelles l'Institut MIDA de Prévention des Crises Civiles et Militaires (impccm).

Lorsque j'intègre les MIDA, en 2015, c'est un vaste chantier...

Les MIDA, certes la pensée d'une famille, sont loin d'être une affaire de famille. Comme les grandes familles Rothschild...etc

Des familles ont cru en cette famille, pas seulement en des personnes mais beaucoup plus à leur vision qui convenait à un grand nombre. Une vision qui démontrait que la seule chance de développement de ce pays, c'est l'union, la solidarité, l'échange d'expertises. Et que celà nécessitait la participation de tous.

Le Président de la République, est reconnu aussi pour ces petites phrases qui savent produire des électrochocs et dont lui seul connaît la recette.

Il y en a 2 qui m'ont marqué: 1/ LA CORRUPTION PERVERTIT LA MORALE PUBLIQUE.

2/ QUE DE DEMANDER CE QUE TON PAYS À FAIT POUR TOI, POSE TOI DE SAVOIR CE QUE TU AS FAIT POUR TON PAYS.

Alors, moi PATRICK PEN ESSA'ALA, personnellement j'ai pris la résolution de soutenir MON PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE dans la lutte contre la corruption et réaliser un programme d'envergure qui concourra au développement de notre pays.

Et c'est ainsi que le Saint Esprit par le biais du génie africain m'illumina. Le Programme dénommé "la chaîne de solidarité J Peux Pas Irradier Sans Toi" ,le fameux J2PIST prit forme.

Un programme révolutionnaire qui aura pour but de mobiliser la population, la sensibiliser sur l'entr'aide, la solidarité, le secourisme, l'intégrité.

Le J2PIST prône alors le respect des institutions républicaines, des emblèmes nationaux, l'indivisibilité et le vivre ensemble.

"N'insultons plus notre Président de la République, N'invectivons plus notre pays sur la place publique, Prenons nous même notre destin en main, Investissons et créons des emplois... Tels étaient les leitmotiv du Programme.

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Le développement participatif exige que chacun mette la main à la pâte.

Pour la prise en main du Programme, c'est-à-dire son financement, plusieurs mécanismes seront pensés:

L'IMPCCM va initier son Fonds d'Aide et d'Investissement Socio Humanitaire (FAISH) qui jouera un rôle important dans l'amortissement du J2PIST en promouvant la mise en place d'un système d'actions et de retour sur investissement.

Le J2PIST lui même s'appuiera sur des commissions génératrices de revenus créées en son sein, sur la création d'une plate-forme publicitaire très prolifique basée sur la visibilité qu'offre le programme, sur l'exploitation des opportunités qu'offrent les banques numériques, sur les apports philanthropiques des bienfaiteurs, sur les souscriptions des volontaires (séminaristes), sur les déductions des paiements à l'avance...

Et tout le monde trouvait son compte.

Qu'avons nous fait de mal ?

Est-ce un crime de penser pour l'épanouissement de tous ?

Sommes nous des meurtriers pour avoir trouvé un moyen de plus pour éradiquer le chômage, l'immigration clandestine, la délinquance juvénile ?

Sommes nous des arnaqueurs pour nous être sacrifiés à partager le bien commun à tous ?

Il n'y a pas de pyramide de PONZI ni de système Madhoff qui tienne car si le paiement des séminaristes ne tenait absolument qu'à la souscription des membres suivants, comment aurions nous pu payer la totalité de nos différentes vagues alors que le nombre de souscriptions suivantes n'atteignait jamais le montant requis ?

Pour payer la 6eme vague, il nécessitait en totalité près de 13 milliards de francs cfa, les souscriptions de la 7eme vague n'ont fourni "que" 7.500.000.000 frs cfa... Si c'étaient les différents systèmes évoqués, le J2PIST s'effondrait donc lors de la 6eme vague. Ce qui n'a pas été le cas car nous avons payé tous nos séminaristes selon les montants promis.

Et à ce que je sache, contrairement à ces systèmes frauduleux, le J2PIST ne versait pas dans la spéculation ou l'incertitude. Pour preuve, les différentes dates de paiement étaient connues trois mois à l'avance et aucune date n'a jamais été renvoyée même lorsque le renvoi s'imposait pour cause de manifestations (11 février -fête de la jeunesse-1er Avril -fête de pâques).

Alors comment pouvons nous être taxés d'avoir abusé de la confiance de nos séminaristes alors même que le jour de la pose des scellés à notre base, ceux ci percevaient effectivement leurs paiements à l'avance ?

Nous ne pouvons pas être taxés d'arnaqueurs alors que nous n'avions pas failli à nos promesses.

La suspension de nos activités intervient quasiment le 15 avril 2018, tandis que notre date officielle de paiement n'est fixée que pour le 26 mai 2018. Quel est leur argument pour avancer que nous aurions été incapables de rétribuer nos séminaristes ?

Lorsqu'on veut noyer son chien, on l'accuse de rage. Les "sauveurs" ont ils songé au désarroi dans lequel ils ont plongé des familles entières ? Aux investissements qu'ils ont brisés ? Aux personnes qui iront probablement en prison à cause de la brutalité de leur intervention ? À la révolte sociale que pourrait susciter leur intervention brutale et infondée ?

et ces récupérateurs tapis dans l'ombre, toujours prêts à faire empirer la situation, partant d'une analyse biaisée.

Maintenant, ils veulent mettre tout sur le dos des MIDA, qui jusqu'ici n'avaient jamais déçu ses séminaristes. C'est vraiment injustes de la part de ces autorités que nous respectons.

Foutre toute une famille innocente en prison jusqu'à la vieille mère, sans se soucier du devenir des enfants des divers cadres incarcérés qui crèvent désormais de faim, légués presentément au statut d'orphelins, c'est totalement inhumain.

Nous n'avons RIEN fait de criminel, nous n'avons JAMAIS attenté à la sécurité de l'ETAT, nous n'avons JAMAIS incité quiconque à la rébellion.

Plutôt que de nous décorer au Palais, vous avez trouvé que c'est la Prison qui nous mérite ?

Nous prenons Dieu à témoin, si nous avons ne serait ce qu'une fois usé de malice à but de spolier nos compatriotes de leur dû pour nos intérêts personnels, que sa Justice nous foudroie !

Nous ne logions pas dans des duplex cossus, nous ne menions pas une vie de supers riches, pour disposer des ressources du Programme, nous nous inscrivons nous même comme tout le monde. Personne ne dérogeait à la règle.

Alors, de grâce, insultez nous, diabolisez nous, maudissez nous, mais tenez compte que nous n'avons jamais voulu la situation qui perdure actuellement. Nous n'avons pas la puissance de l'État. Il peut nous écraser et nous faire disparaître sans aucune difficulté et en toute impunité. Cependant, ce Dieu qui nous a créé et que nous, aux MIDA, on sert, Il le sait, Lui, qu'aucune mauvaise intention n'a jamais habité notre coeur.

Nous ne savons le rapport qui a été fait au Président de la République sur cette affaire, nous sommes persuadés qu'il a été alourdi à tort en notre défaveur.

NOUS EN APPELONS TOUT DE MÊME À SA CLAIRVOYANCE

, NOUS NE SAVONS PAR QUEL MIRACLE, MAIS QUE L'ÉTERNEL DES ARMÉES TOUCHE SON COEUR EN NOTRE FAVEUR, EN LA FAVEUR DES SÉMINARISTES, EN LA FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT. Et ce sera justice.

Nous clamons haut et fort notre innocence. Si la justice des hommes nous est d'aventure défavorable du fait des ordres donnés par les détenteurs, la JUSTICE DIVINE, elle, nous rendra plus blanc que neige mais nos bourreaux rendront compte.

Nous leur pardonnons tout ce mal et cette affliction qu'ils nous ont causés, bien au contraire, nous prions pour eux.

A vous, les vrais Midaistes, ne perdez jamais espoir tant que vous vivez sur la Terre. Les moments de tristesse alternent avec la joie. Nos rêves se réaliseront grâce au J2PIST. Le J2PIST est là, il changera nos vie. Il avait déjà commencé.

Les MIDA ne sont pas candidats à l'élection présidentielle, nous demeurons apolitique. Le discours du Commandant en Second est le fruit de l'aliénation que lui ont causé la destruction en une seule signature, celle du décret préfectoral, de tant d'années de réflexion et de dur labeur.

La solution à ce problème est simple:

Remettre aux MIDA la somme déclarée officiellement, malgré les innombrables détournements opérés sur celle-ci,

Nous libérer,

Autoriser la réouverture des MIDA,

et nous nous engageons à rembourser nos séminaristes et de leur octroyer en plus des intérêts.

Et tout le monde sera content.